Michael Masi a expliqué les raisons pour lesquelles les décisions tardent à être prises par les commissaires de course de la F1. Le directeur de course explique qu’il s’agit avant tout d’un délai dû à la volonté de détailler les décisions.
"Je pense que vous devez vous rappeler que l’une des choses que l’on nous a demandées est de décrire davantage les décisions, plutôt que de simplement dire ’cette personne est coupable’ ou ’cette personne n’est pas coupable’" a déclaré Masi.
"Vous voulez comprendre autant que possible le processus. Les commissaires essaient d’écrire leur décision, que ce soit au Brésil ou au Qatar, ou n’importe où, ils y mettent ce niveau de détail, et cela prend du temps, pour rédiger, réécrire, etc."
Il rappelle aussi que dans tout ce temps d’attente, il y a les argumentations des équipes, parfois très longues : "Nous pouvons prendre des décisions, et ce n’est qu’une partie du processus. L’autre partie est que les équipes doivent avoir la possibilité de présenter leur cas."
"Par exemple, le week-end dernier au Brésil, au total sur les deux jours, Mercedes a présenté son cas aux commissaires pendant environ 2h30, donc vous devez prendre en compte ce facteur, ainsi que les séances d’essais qui se déroulent, et tout le reste entre les deux."
"Je pense que parfois, les commissaires seraient heureux de simplement écrire ’cette personne a enfreint les règles, fin de l’histoire. Mais nous reviendrions alors quelques années en arrière, et la plupart des journalistes ont dit qu’ils voulaient plus de descriptions !"
Et Masi de détailler le processus pour les ouvertures d’enquête : "Vous regardez où les voitures étaient sur la piste, vous passez en revue toutes les séquences de chaque voiture du top 10, et c’est ce que j’ai fait. Ensuite, vous regardez les données et évidemment, cela prend du temps."
"Vous voulez être sûr de ce que vous avez tous, donc une fois que nous avons finalement réussi à déterminer qui avait fait quoi, ce qui était affiché et ce qui ne l’était pas, etc. Nous avons ensuite rapporté cela aux commissaires et ils ont envoyé les convocations."