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Massa et Smedley : en Italie, Ferrari est plus qu’une institution, c’est une religion

Avec la pression induite…

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Felipe Massa et Rob Smedley ont été l’un des « duos » ayant marqué pendant quasiment une décennie l’équipe Ferrari, et connaissent ainsi profondément bien la maison de Maranello, avec ses bons et ses mauvais côtés.

Institution, passion, religion, pression : les mots caractérisant l’expérience Ferrari reviennent très souvent dans la bouche des anciens de l’équipe, et ce sont eux également repris par Massa et son ancien ingénieur de course. Pour les deux hommes en effet, la passion des tifosi a ses bons et ses mauvais côtés : elle peut être vous porter comme vous enfoncer…

« Conduire une Ferrari, c’est complètement différent » estime ainsi Felipe Massa.

« Pas dans la façon dont vous travaillez, la façon de travailler est similaire quelle que soit l’équipe dans laquelle vous allez - surtout dans les équipes de haut niveau. Mais c’est différent parce que c’est comme une religion. »

« Si vous gagnez, il y a une pression énorme parce que vous devez continuer à gagner, à montrer que vous avez des résultats. Mais si vous ne gagnez pas, il y a une pression énorme et les médias inventent aussi beaucoup de choses, des choses qui n’arrivent pas. »

« L’équipe a plus de pression que toutes les autres équipes parce que, pour une raison quelconque, les médias ont plus d’importance. »

« Tout est différent, dans le bon sens, dans le mauvais sens, dans un sens qui est plus difficile... mais c’est tellement spécial, vraiment spécial de faire partie de cette équipe. »

Ainsi même après quitté Ferrari, la tunique rouge continue de vous suivre, poursuit Felipe Massa.

« Après votre passage chez Ferrari, vous pouvez conduire pour une autre équipe, mais vous êtes toujours un pilote Ferrari. C’est quelque chose qui n’arrive pas pour une autre équipe. Vous l’avez dans le sang. »

Rob Smedley, qui a pris place pendant une décennie sur le muret des stands Ferrari, avant de suivre Felipe Massa chez Williams, confirme les propos du Brésilien : Ferrari est une équipe spéciale, dans le bon comme dans le mauvais sens.

« Ce n’est pas une équipe où si vous obtenez un point, une troisième place, c’est considéré comme un succès. C’est une équipe qui gagne des courses et des championnats du monde. C’est la mesure du succès, et cela devrait être le cas pour une équipe de cette taille. »

« Même quand vous gagnez, vous avez toujours cette pression. En 2004, nous avions probablement la meilleure voiture de Formule 1 de tous les temps, mais si nous n’étions pas en tête à tête le dimanche, nous revenions à 9 heures le lundi matin pour le débriefing et nous avions le sentiment d’avoir échoué. »

« Et puis il y a aussi le fait que c’est une institution nationale. »

« Il n’y a pas d’équipe de football en Italie, ou n’importe où dans le monde, qui soit perçue de cette façon, et il n’y a pas non plus d’équipes de F1 comme ça au Royaume-Uni. Ferrari, c’est une institution nationale absolue, c’est une religion. »

« Et pas seulement les médias, les fans, attendent vraiment beaucoup. »

« C’est une énorme pression. Mais il faut juste apprendre à vivre avec. »

Ainsi selon Rob Smedley, et peut-être à l’inverse de Felipe Massa, cette pression spéciale ne nuirait pas forcément à la sérénité nécessaire à toute équipe de F1 (que l’on voit par exemple chez Mercedes, particulièrement depuis 2017) ?

« Je n’ai jamais vraiment considéré cela comme un inconvénient, la plupart du temps j’ai trouvé que je pouvais vraiment m’épanouir grâce à cette pression. »

« Pour ceux d’entre nous qui ont résisté à l’épreuve du temps chez Ferrari… Ferrari fera toujours partie de votre cœur »

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