Nikita Mazepin a passé une pause estivale très studieuse : le Russe n’a pas pu tellement partir en vacances en Grèce ou en Espagne comme la plupart de ses collègues, mais a dû… réviser un examen universitaire pour la rentrée.
Le pilote Haas est-il ainsi le plus fatigué des pilotes de la F1 à la reprise ? Il fait le point sur son état physique et mental avant le Grand Prix en Belgique…
« Les vacances d’été étaient vraiment bien. Malheureusement, ces trois semaines ne sont jamais assez longues pour se détendre complètement, car je devais passer des examens pour entrer à l’université en septembre. La saison de Formule 1 est très longue et vous devez prendre du temps pour vous préparer au mieux aux défis mentaux qui se présentent dans la deuxième partie de l’année. Je me suis concentré sur mes études, je suis allé dans les montagnes pour faire du quad et du buggy et faire les choses que j’aime. Ces dernières semaines, je me suis entraîné afin d’être prêt pour Spa. »
En F2, Nikita Mazepin a plutôt bien réussi à Spa : victoire en 2018 dans la course sprint, 2e l’an dernier dans la course principale... Pourquoi aime-t-il tant Spa ?
« Spa est l’un de mes circuits préférés en Formule 1 et en général, en course automobile. La chose la plus folle à propos de Spa est que le tour semble si long et parfois vous êtes dans le premier secteur et c’est sec… et dans le second c’est humide parce que le circuit est si grand, au final. Vous traversez les forêts et les différentes sections de la piste à des vitesses différentes, mais si la voiture est bonne, c’est le meilleur circuit et la meilleure sensation que vous puissiez avoir. J’ai hâte de l’essayer en Formule 1 – l’Eau Rouge à fond sera une sensation très intéressante. »
« Évidemment, j’ai eu une victoire difficile en F2, et en fait j’ai gagné deux fois mais j’ai eu une pénalité la deuxième fois. C’est un circuit vraiment cool parce que j’aime les courses où vous pouvez dépasser les gens et Spa est un grand circuit pour dépasser, avec beaucoup d’opportunités, les vitesses sont élevées, l’appui aérodynamique est faible, donc gagner sur un circuit comme celui-ci, c’est super spécial. »
« S’il pleut sur une partie du circuit et pas sur l’autre... ça n’a pas d’incidence parce qu’en Formule 1 - avec l’impossibilité de changer les réglages après les qualifications - vous êtes entre les deux, là où vous pourriez être, en fonction des conditions météorologiques. J’espère qu’il fera sec parce que je veux expérimenter ces forces G et ces vitesses maximales. »