La question allait forcément être posée à Nikita Mazepin lors de ces essais de Barcelone : le Grand Prix de Russie peut-il avoir lieu cette année après l’escalade dans la crise entre la Russie et l’Ukraine, qui mécontente fortement les pays de l’OTAN ?
Alors que la F1 a encore du temps avant de courir à Sotchi (le 25 septembre), il y a déjà un appel à déprogrammer tout évènement sportif en Russie en guise de sanction supplémentaire.
"Bien sûr que je m’attends à ce que le Grand Prix ait lieu," répond le pilote russe de Haas F1.
"D’après ce que je comprends de la Formule 1, la course est toujours programmée et vous me verrez sûrement là-bas."
Malgré les troubles chez lui, Mazepin dit que cela ne le distrait pas de la campagne à venir.
"Je ne me bats pas du tout sur ça, car j’ai toujours été un grand partisan du sport sans politique. Et aujourd’hui, je suis à Barcelone, je ne peux pas vous dire l’excitation de conduire la nouvelle voiture et l’excitation d’être réellement impliqué dans le développement de cette nouvelle voiture et en fait de voir les photos pendant un an, puis de les voir matérialisées, c’est super."
"Je suis donc très heureux d’être à Barcelone et j’espère que ces trois jours seront une belle expérience."
Ce matin, Mazepin a été limité à seulement 20 tours avec son meilleur temps à plus de quatre secondes de Charles Leclerc. Une fuite de liquide de refroidissement a compromis une bonne partie de son roulage.
"C’est comme ça ! Les voitures sont tellement à la pointe de la technologie que parfois la fiabilité est un point faible. "
Quant à ses impressions, "parfois, la simulation ne correspond pas à la vie réelle. J’espère juste que la performance est là et on dirait qu’elle l’est."