Nikita Mazepin insiste sur le fait qu’il n’est "pas intéressé" à passer de la Formule 1 à l’Indycar.
Bien qu’il ait été licencié par Haas en raison du conflit en Ukraine et des sanctions occidentales qui en ont résulté, le pilote de 23 ans insiste sur le fait qu’il est "optimiste" quant à ses chances de revenir.
"J’ai confiance dans le fait qu’à l’avenir, il sera possible de revenir" a-t-il confirmé au quotidien russe Sport-Express. "Par conséquent, je suis au même poids et je me suis maintenu en bonne forme physique, donc si un tel défi se présente, je serai en mesure d’en tirer profit."
Le Russe a précisé que si Haas s’est évincé de l’équipe américaine, ainsi que la société de son père, Uralkali, il n’a pas réellement été banni par la Formule 1.
"Je tiens à noter que la FIA m’autorise sous certaines conditions. Le sport devrait unir et les athlètes de différents pays devraient pouvoir rivaliser avec les meilleurs. J’ai toujours été guidé par le principe selon lequel, lorsque vous mettez un casque, vous n’avez pas de couleur de peau et n’appartenez à aucun État en particulier."
Il pense également que certaines équipes de F1 pourraient être intéressées par une collaboration avec lui lorsque la situation s’améliorera en Ukraine : "La Formule 1 est une entreprise privée, les décisions sont prises par les équipes elles-mêmes. Chez Haas, une personne et demie les prend, Günther (Steiner), et Gene (Haas) quand il est intéressé. Par conséquent, je n’associe pas ma situation à la Formule 1. Ils ne m’ont exclu de rien."
Mazepin n’exclut pas non plus de se lancer un jour dans des partenariats commerciaux avec les équipes : "Les meilleures équipes valent plusieurs milliards de dollars et je pense qu’un jour je viendrai faire partie de cette industrie en tant qu’homme d’affaires. Mais je ne vais pas me précipiter."
Quant aux rumeurs selon lesquelles il pourrait envisager de revenir à la compétition en Indycar, Mazepin a écarté cette possibilité : "Je ne suis pas intéressé par l’IndyCar. Bien sûr, je ne peux pas dire ce qui se passera demain, mais toute ma vie, j’ai voulu entrer en Formule 1. J’y suis arrivé, mais comme on dit, l’appétit vient en mangeant et je n’ai aucun doute sur ce que je pourrais faire dans une voiture compétitive."