Nikita Mazepin assure qu’il n’hésitera pas à répondre positivement si une équipe de Formule 1 veut s’attacher ses services. L’ancien pilote Haas F1 pense que cela est possible, et qu’il ne faut pas exclure un retour, même tardif.
"Je serai immédiatement derrière le volant à la première occasion" assure le Russe, qui garde espoir en ayant vu Kevin Magnussen revenir en F1 à sa place. "Les miracles arrivent. Je pense que si l’on avait demandé à Kevin fin février s’il allait piloter une Formule 1 dans la semaine, il aurait dit ’non’."
"Et maintenant je vous le dis, tout est possible. Magnussen est en bonne forme après avoir fait une pause, il a fait ses preuves, et j’ai l’intention de faire exactement la même chose pour répéter son histoire à succès."
Mazepin ne sait pas ce qu’il devra faire pour espérer revenir en F1, que ce soit tenter un retour comme réserviste ou passer par un autre championnat : "C’est difficile à dire. Il y a quatre mois, je ne pouvais pas imaginer que tout allait changer à ce point. Et maintenant, je ne peux pas imaginer que tout ira bien dans quatre autres mois, mais je l’espère."
Le Russe révèle n’avoir reçu aucun message de la part de membres de l’équipe après son éviction, qui a eu lieu entre les deux séances d’essais hivernaux de Barcelone et Bahreïn. De quoi montrer un peu plus à quel point lui et son père Dmitry n’étaient aucunement intégrés dans l’équipe l’année dernière.
"Pourquoi personne ne m’a contacté ? Je n’en sais rien. Mais si un mécanicien ou quelqu’un avec qui je travaillais étroitement était licencié, j’enverrais un message sur WhatsApp, quelle que soit mon attitude envers lui ou envers la direction. Ce serait plus facile pour l’âme, mais un fait est un fait."
Interrogé sur les difficultés que rencontre son ancien équipier Mick Schumacher, Mazepin n’hésite pas à le tacler : "Je dirais que les résultats parlent d’eux-mêmes. Je n’ai rien à ajouter." Des propos aigres qui ne font pas oublier que l’Allemand lui a infligé 18 à 4 en qualifications l’an dernier, et 11 à 3 quand ils finissaient tous les deux.