C’est avec un surcroît de confiance que Nikita Mazepin se présente à Bakou : à Monaco en effet, le pilote russe n’a commis aucune erreur (contrairement à son coéquipier Mick Schumacher) et a même terminé devant l’Allemand en course (bien que Mick fût gêné par un problème de pression d’essence).
Monaco, était-ce alors un tournant ou l’exception qui confirme la triste règle pour Mazepin ? La réponse sera donnée ce week-end à Bakou, un Grand Prix que le pilote Haas aborde donc avec optimisme…
« Monaco a été un week-end très complet, en termes de tours et de compréhension globale entre moi et l’équipe. C’était très nécessaire d’avoir un week-end comme celui-ci - au stade de la saison où nous sommes, c’est bien de commencer à construire nos performances correctement. J’ai été très heureux du travail que nous avons fait ensemble. Je suis impatient de poursuivre sur cette lancée. »
Nikita Mazepin souffrait apparemment de douleurs au cou... mais à Monaco, il semble avoir pu mieux gérer cette limite physique propre au sport de très, très haut niveau. Cela va-t-il donc bien mieux ?
« D’après mon expérience en course, il est évident que la partie physique est quelque chose sur laquelle on se concentre à partir du moment où l’on quitte vraiment les karts pour les monoplaces, mais être capable de maintenir de bons niveaux de concentration pendant deux heures - c’est quelque chose dont on a vraiment besoin. J’ai une routine d’entraînement spéciale que j’utilise pour être capable de maintenir cela et j’espère m’améliorer tout au long de la course. »
A Bakou quelles sont alors les attentes de Nikita Mazepin ? Que pense-t-il du circuit ? L’expérience de Monaco sera-t-elle utile ce week-end ?
« C’est un circuit très intéressant, il est différent de la plupart des circuits urbains où normalement vous n’atteignez pas une grande vitesse. La piste est une surface assez lisse, un tarmac raisonnablement nouveau d’après mon expérience là-bas en 2019. Vous avez des lignes droites très, très longues, des vitesses super élevées et de gros points de freinage. Le circuit est cool parce qu’il passe également dans la vieille ville, une portion super serrée - un peu une section de type Monaco, mais en général, c’est une énorme différence par rapport à Monaco. C’est donc un autre défi dans une voiture de Formule 1 que je dois relever. Je suis assez curieux d’expérimenter les vitesses que nous allons atteindre sur la ligne droite principale. Il sera intéressant de voir ce qui va se passer à Bakou. »
« J’ai eu une assez bonne expérience à Bakou en F2 en 2019, même si c’était au tout début de ma carrière en F2. Bakou exige définitivement de la confiance dans la voiture, et je ne faisais alors que la construire. Je pense que je serai beaucoup plus prêt pour le défi, et connaître le circuit est un privilège pour y aller. »