Andreas Seidl, le directeur de McLaren, affiche toujours une confiance totale après la décision de ne plus utiliser un moteur Renault l’an prochain, mais de passer à un bloc propulseur fourni par Mercedes.
Si ce changement a provoqué du travail en plus, l’Allemand est heureux de voir que celui-ci a été effectué et réussi, et que les bases de travail sont très solides. Outre la voiture de l’année prochaine, les deux entités devront également préparer la révolution technique de 2021.
"Oui, c’est clairement une tâche colossale de passer à un moteur Mercedes l’année prochaine, mais je dois dire que je suis très heureux des progrès que nous constatons" assure Seidl. "Je dirais que la construction de la voiture se déroule très bien."
"Les relations avec Mercedes à Brixworth ont également commencé sur une très bonne base. Il y a un très bon dialogue et de bons échanges techniques, et j’en suis très heureux. Cela se passe évidemment en parallèle avec le développement de l’aéro que nous devons faire l’année prochaine, avec les changements prévus à l’arrière de la voiture pour aider Pirelli."
Après un moteur Mercedes en 2014, McLaren a embarqué un Honda de 2015 à 2017, puis l’a remplacé par un bloc Renault de 2018 à 2020. Pour la huitième saison de l’ère hybride, en 2021, l’équipe de Woking fera son troisième changement ce qui l’aide aussi à aborder ces transitions.
"Je dirais qu’il n’y a pas de problème pour le moment, mais grâce aux nombreux changements de moteur effectués récemment chez McLaren, nous avons aussi une certaine expérience dans ce domaine. Nous ne verrons que l’année prochaine, lorsque nous ferons des essais, dans quelle mesure nous y serons parvenus."