Andreas Seidl, directeur de McLaren F1, avoue qu’il a été difficile de prendre la décision de mettre les employés en chômage partiel au sein de l’équipe anglaise, mais que c’était inévitable pour encaisser au mieux les effets de la crise du coronavirus, en attendant la reprise.
"De notre côté, il y a une raison à cette décision, comme je l’ai dit plus tôt, ça n’est pas encore clair et il est simplement impossible de savoir exactement quel sera l’impact financier de la crise" s’alerte Seidl.
"Nous savons que nous n’allons pas courir pour l’instant, nous savons qu’il va nous manquer des revenus cette année et c’est pour cela que l’on a dû mettre des mesures en place pour nous assurer que nous protégeons nos employés et l’équipe, pour être en meilleure forme lorsque la crise sera terminée et que nous repartirons, et l’une de ces mesures était le chômage partiel."
"C’était l’une des décisions et des choses les plus difficiles que j’ai eu à prendre dans ma vie professionnelle, de dire à nos employés d’être au chômage partiel et de réduire leur salaire, mais nous avons été clairs avec Zak Brown, c’est une décision que nous devions prendre pour nous assurer de protéger au mieux l’équipe."
La gestion de la crise est compliquée pour le monde de la F1, et Seidl ne pense pas que McLaren soit la seule équipe à être en difficulté : "Pour toutes les équipes sur la grille, je pense que c’est un problème sérieux, car nous savons déjà que nous allons perdre des revenus."
"Une part majeure du financement de ces équipes en Formule 1 vient des revenus. Pour nous, chez McLaren, il y a un besoin de mettre en place toutes les mesures que nous pensons nécessaires pour traverser cette crise."
"Nous avons mis en place des réductions de salaire, des employés sont en chômage partiel, et ces choses se passent du côté du salaire. Et ensuite, je pense qu’il y a aussi une autre chose qui nous aide, c’est l’accord que l’on a avec les autres équipes et la FIA, qui nous permet de garder l’usine fermée."
L’Allemand rappelle que ces mesures, aussi drastiques et contraignantes soient-elles, permettront d’assurer la survie d’un grand nombre d’emplois : "Nous sommes optimistes quant au fait que toutes les mesures que nous mettons en place pour l’instant nous aideront à survivre à la crise."