Depuis le retour de la trêve estivale, McLaren a vu Racing Point et surtout Renault marquer des points importants au classement des constructeurs. A Singapour, il s’agit donc, pour l’équipe de Woking, de creuser à nouveau un écart confortable sur l’écurie française, afin de commencer à assurer la 4e place au championnat.
Carlos Sainz, qui jouait la 6e place en Italie avant une erreur de son équipe aux stands, garde confiance dans le potentiel de sa McLaren.
« Les deux dernières courses européennes de la saison ne se sont pas passées comme prévu, donc j’ai hâte de retrouver un peu d’élan positif lors des courses extra-européennes à venir. A Spa et Monza, nous avons été malchanceux, mais il n’y a aucune raison pour laquelle nous ne pourrions pas rester positifs. Il faut rester concentré, comme toujours. »
« Singapour, c’est un circuit spécial qui offre normalement de bonnes opportunités. Ce fut le cas en 2017, j’avais franchi la ligne d’arrivée en 4e position. »
« Singapour, c’est aussi un circuit aux installations uniques, au beau milieu d’une ville incroyable. Courir en restant collé aux horaires européens est intéressant dans ce week-end, et les températures chaudes ainsi que l’humidité ajoutent de la difficulté. »
Lando Norris, qui fut, pour une fois, chanceux en dimanche de course, en Italie, espère confirmer sa performance à Singapour. Mais n’est-il pas trop ardu, pour un rookie, de courir pour la première fois sur ce circuit si technique ?
« Je suis excité de me diriger vers Singapour pour la première fois. Je me suis énormément préparé à l’usine pour ce week-end. De ce que j’ai pu voir dans le simulateur, ce circuit urbain semble proposer un défi excitant. »
« Je me rendrai à Singapour quelques jours plus tôt que d’habitude, afin de m’habituer aux températures avec quelques spécialistes pour diriger mes entraînements. Et j’en profiterai pour découvrir un peu la ville et me préparer pour le week-end à venir. »
Andreas Seidl, le directeur de l’écurie McLaren en F1, reconnaît que McLaren vient de vivre « deux week-ends difficiles » à Spa comme à Monza.
« Ces deux courses ont prouvé à quel point le milieu de grille était resserré. Et même le plus petit problème peut coûter beaucoup au classement des constructeurs. »
« Nous savons les domaines sur lesquels il nous faut travailler entre maintenant et Abu Dhabi, et l’équipe poussera dur jusqu’à la fin de la saison. »
« Singapour propose un défi intéressant du point de vue opérationnel : nous courons de nuit mais l’équipe reste aux horaires européens. Mais comme toujours, nous restons concentrés pour maximiser nos possibilités en tant qu’équipe tout au long du week-end, afin d’extraire de la performance en tirant profit de chaque opportunité. »