Contrairement à Mercedes, qui roulera cette semaine à Silverstone, et à Ferrari qui a prévu un roulage lors de la semaine du 22 juin à Fiorano, McLaren et Red Bull ne pourront pas rouler avec une ancienne monoplace avant la reprise.
L’excuse avancée par le directeur de McLaren F1, Andreas Seidl, est celle de l’absence de voiture prête à utiliser à cause des changements de motoriste, et il semble qu’aucune voiture d’au moins deux ans ne soit apte à rouler.
"Du côté des pilotes, nous n’avons malheureusement pas la possibilité d’avoir une voiture qui ait deux ans et qui puisse être opérationnelle, à cause de tous les changements de moteur de ces dernières années" explique Seidl.
"Mais comme vous l’avez vu, Lando [Norris] a déjà fait des essais de karting et des essais [dans une F3], et nous visons la même chose pour Carlos [Sainz] afin que nos pilotes soient prêts. Bien sûr, nous ferons aussi du travail de simulateur avec eux."
Les essais de Mercedes sont déjà prévus pour permettre de mettre en place les protocoles liés au Covid-19, mais McLaren les travaille à l’usine, et Seidl se veut confiant quant à la préparation de son équipe pour une reprise qui s’annonce différente de ce que la F1 connaît.
"Nous avons relancé l’équipe de course la semaine dernière donc nous préparons les voitures et nous essayons de faire plusieurs procédures dans le garage sous ces circonstances, avec la distanciation sociale et ce genre de choses."
"Avec ce que nous savons des procédures de la FIA et de la F1 pour le week-end en Autriche, nous avons une vision claire. Il est important de se concentrer sur la préparation dans les trois ou quatre prochaines semaines pour prendre un bon départ."
Pour Red Bull, c’est le changement de moteur effectué l’an dernier qui pose problème, puisque les monoplaces de 2016 à 2018 avaient un bloc Renault, et qu’elles ne peuvent pas être utilisées avec un moteur Honda.