McLaren ne souhaite a priori pas porter réclamation contre Racing Point auprès de la FIA lors du premier Grand Prix, en Australie.
Andreas Seidl adopte pour l’instant "une posture de confiance quant au travail des commissaires".
"Nous pensons que tout ce qui a été fait est légal, autorisé par les règles, donc nous n’avons pas de raison de porter plainte, a priori, sur ce que fait Racing Point."
"Ce qui est de toute façon fait pour cette année est à jeter à la poubelle ensuite. Pour nous, chez McLaren, ce qui importe déjà c’est 2021 avec les nouvelles Formule 1 et la suite. Ces règles et le plafond budgétaire, ce sont deux sujets très importants pour la compétitivité d’une équipe comme la nôtre à l’avenir."
"Cela ne veut pas dire que nous ne veillerons pas à ce que les autres jouent dans la même cour que nous. On sait ce qui est autorisé ou pas. Nous faisons attention. Il ne faudrait pas voir par exemple de coopération entre deux équipes qui permettent de contourner les limitations des ressources. Par exemple de la rotation de personnel entre deux équipes, qui permettraient le transfert d’idées. Alors là oui ce serait contraire au règlement."
"Je suis confiant quant au fait que la FIA et la Formule 1 ont pris ce risque en compte, un aspect essentiel pour nous."
Claire Williams, directrice adjointe de l’équipe éponyme, a déjà rappelé à quel point il était important pour une équipe de garder son indépendance. Est-elle donc prête à demander des clarifications à la FIA ou à aller plus loin devant les commissaires à Melbourne ?
"C’est la décision de Racing Point d’apporter cette voiture en course. Nous sommes très fiers d’être indépendants et nous ne voulons pas changer. Si cela fonctionne pour eux comme ça, un an avant le changement de règles, tant mieux. Mais cela n’aurait pas fonctionné pour nous car il faut penser à l’avenir. Pour les F1 de 2021, il n’y aura personne sur qui copier."
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