Le PDG de McLaren, Zak Brown, a réitéré sa demande d’ouverture de la réglementation afin de permettre plus de temps d’essais aux équipes de F1.
Les équipes de F1 sont extrêmement limitées en ce qui concerne le nombre d’essais sur piste qu’elles peuvent effectuer, les règles actuelles les limitant à deux événements promotionnels, deux événements de démonstration et aux tests de pneus organisés par Pirelli, en dehors des essais hivernaux ou des tests avec d’anciennes F1 (qui ont plus de deux ans).
Mais à l’ère du plafonnement des coûts, Brown souhaite que les réglementations soient assouplies afin que les équipes puissent décider où dépenser au mieux leurs ressources.
Les événements promotionnels seront limités à deux journées de 200 km en 2024 (au lieu de 100 jusque-là) tandis que les événements de démonstration sont beaucoup plus courts et limités à 15 km. Le nombre de jours de test des pneus Pirelli a été fixé à 35 pour 2023, mais un récent changement de règle de la FIA a porté ce nombre à 40 à partir de 2024.
Mais ce chiffre reste bien inférieur à ce qui était autorisé dans le passé, avec la restriction des tests introduite pour empêcher les plus grandes équipes d’effectuer beaucoup plus de tests que leurs concurrents.
Mais le PDG de McLaren, Brown, affirme qu’avec un plafond de coûts, les équipes sont limitées d’une manière différente et devraient donc pouvoir choisir où elles dépensent leur budget.
"Puisque nous avons un plafond budgétaire, j’aimerais voir la réglementation s’ouvrir et ne pas être aussi restrictive parce que nous avons un plafond maintenant."
"Donc, si vous voulez faire des tests au lieu d’être dans une soufflerie, qu’on puisse tester. Si vous souhaitez passer plus de temps en soufflerie, faites plus de temps en soufflerie. Si vous voulez mettre six roues sur la voiture, mettez six roues sur la voiture."
"Le plafond empêche les gens de dépenser trop. Je pense donc que si vous voulez vraiment voir beaucoup de voitures différentes, il faut ouvrir la réglementation."
Au moins en 2024, les équipes pourront faire rouler en essais privés leurs premières F1 à effet de sol, celles de 2022, de manière illimitée.
"Je suis heureux que nous soyons parvenus à une réglementation qui nous permet de tester une voiture vieille de deux ans, au moins cela leur donne une certaine pertinence."
"Nos ingénieurs n’apprennent pas grand-chose avec cela pour la voiture d’aujourd’hui, mais l’intention était d’en faire davantage un outil pour les pilotes qu’un outil de développement pour l’équipe."
"Mais j’aimerais voir d’autres tests. Avec le plafonnement des coûts actuel, mon point de vue général est de nous donner un peu plus de liberté, car nous sommes plafonnés sur ce que nous pouvons dépenser."
"Peut-être que si les règles n’étaient pas aussi prescriptives et qu’elles laissaient les gens évoluer comme ils le souhaitent, nous aurions une F1 plus intéressante."