A six courses de la fin de saison, la lutte continue de faire rage entre Alpine F1 et McLaren pour l’obtention de la quatrième place du championnat du monde des constructeurs.
Avec 125 points marqués, l’équipe française en possède actuellement 18 d’avance sur sa rivale. Et si l’A522 a semblé plus rapide que la MCL36 dernièrement, l’écart est faible et tout reste encore à jouer.
Mais comme nous l’avons vu dernièrement, avec de nombreuses pénalités moteurs distribuées à Spa puis à Monza, la fiabilité pourrait aussi jouer un rôle dans cette lutte. Au point d’être le facteur déterminant de cette fin de championnat ?
Andreas Seidl, le directeur de McLaren F1, espère que ce ne sera pas le cas.
"Le but est de terminer la saison sans écoper de nouvelle pénalité," indique le dirigeant allemand.
"A Spa, je pense que presque toutes les voitures équipées d’un moteur Mercedes utilisaient la dernière spécification. Et seul Lando Norris était pénalisé pour un problème différent. Nous avons vu ces dernières années que des circuits tels que Spa ou Monza, où il est possible de doubler, étaient choisis pour les pénalités, ce n’était donc pas une surprise."
Même son de cloche chez Alpine F1, où le directeur sportif, Alan Permane, espère que les pénalités sont déjà de l’histoire ancienne cette année, sans pour autant en exclure une pour Fernando Alonso.
"Fernando n’avait pas besoin d’un nouveau moteur à Monza, et nous pensions qu’il serait avantageux pour Esteban (Ocon) d’en avoir un neuf pour le reste de la saison. Et c’est tout. Il s’agissait d’un changement stratégique. Cela nous aidera lors des prochaines épreuves."
"Fernando ne manque pas de moteurs, même si je n’exclue pas un changement de l’unité de puissance pour lui. Mais ce n’est pas prévu pour le moment."