La FIA a officialisé ce vendredi les sanctions infligées à l’équipe Red Bull, coupable d’avoir dépassé les budgets capés durant la saison 2021 de Formule 1.
L’écurie autrichienne s’est vue infligée une amende de 7 millions de dollars, mais aussi une réduction de 10% du temps réservé à ses essais aérodynamiques pendant un an à partir de ce weekend.
La conférence de presse tenue par Christian Horner était ainsi très attendue à Mexico City, le directeur de Red Bull ayant évoqué des sanctions "draconiennes" et insisté sur le fait que son équipe n’avait pas tiré le moindre avantage en termes de performance dans cette affaire.
Mais les explications complètes de Horner (à lire ici) n’ont visiblement pas impressionné Andreas Seidl, le directeur de McLaren F1 : "Je ne l’ai pas écouté car j’imagine que c’était probablement un autre conte de fées. Ca ne m’intéresse pas vraiment."
"En fin de compte, le positif est que la FIA a effectué du bon travail avec son audit. Neuf équipes ont respecté les règlements et il était évident qu’une autre était en infraction."
"Mais il y a aussi du négatif, car il est clair selon moi que la pénalité ne correspond pas à ladite infraction. J’espère donc simplement que nous appliquerons des pénalités plus strictes à l’avenir."
Concernant la saison 2022, Seidl pense cette fois qu’aucune équipe ne sera en infraction avec son budget.
"Il n’y a absolument aucune raison d’être en infraction cette année. Nous avons tenu de bonnes discussions plus tôt dans la saison avec les autres équipes, la FIA et la F1 sur tous ces sujets."
"C’est la raison pour laquelle le budget plafonné a été ajusté et il était très clair, tant du côté des équipes que de la FIA, que ces décisions étaient positives dans l’intérêt du sport et qu’il ne pouvait y avoir aucune erreur cette année."
Toto Wolff, le directeur de Mercedes F1, rejoint Seidl et n’a lui non plus pas été convaincu par Horner : "Nous avons nous aussi une cantine et du personnel malade à payer. Le raisonnement n’est pas le bon et en fin de compte, les explications sont superflues. Neuf équipes étaient en dessous du plafond, et l’autre nous raconte désormais des histoires à ce sujet."