La McLaren MCL60 a tant de trainée à très haute vitesse que l’effet de son DRS est presque imperceptible.
C’est le constat de Lando Norris après le Grand Prix d’Australie, qui comportait 4 zones DRS sur le circuit de Merlbourne.
Les qualifications ont été difficiles pour le Britannique (12e) et son équipier Oscar Piastri (16e) mais la course s’est mieux déroulée avec de gros points marqués.
"J’ai pu courir contre pas mal de pilotes et les dépasser, ce qui était probablement l’un des plus grands défis auxquels nous avons été confrontés car notre vitesse de pointe est si mauvaise. Mais j’ai dépassé Nico Hulkenberg et j’ai fait une bonne course contre lui. C’était donc parfois positif."
"Je pense que cela nous aide à ne pas avoir de DRS pendant la course sur le rythme global. Nous avons été choqués de voir à quel point nous étions mauvais avec le DRS en qualification et à quel point la voiture a de la trainée lorsque nous ouvrons le DRS."
"Son effet est presque imperceptible chez nous. Nous gagnons quelques kilomètres/heure mais les autres voitures gagnent de dix à quinze kilomètres/heure. Le samedi est notre grande faiblesse en ce moment. Surtout si vous avez quatre zones DRS, ce n’est pas en notre faveur car nous n’y gagnons pas grand chose."
"Je pense que nous comprenons ce qui se passe et nous essayons de trouver comment le rendre meilleur et plus efficace. Il faudra un certain temps avant que nous puissions nous améliorer assez mais c’est essentiel parce qu’un samedi difficile rend nos vies plus difficiles le dimanche."
Red Bull a un DRS qui fait déjà référence
Norris n’a pas précisé avec quels rivaux il comparait le DRS de McLaren mais celui de Red Bull vaudrait bien trois ou quatre dixièmes de seconde au tour en qualifications selon les circuits, contre deux à trois au maximum pour les autres équipes.
Toto Wolff, directeur de Mercedes F1, avait déclaré que la vitesse en ligne droite de Red Bull était "époustouflante".
Du côté de Ferrari, Frédéric Vasseur a lui reconnu que la RB19 a un avantage de vitesse "significatif par rapport à ses rivaux lorsqu’elle roule avec son DRS ouvert", ce qui a attiré l’attention.
"Ils ont un méga effet DRS, plus grand que tout le monde. Nous devons comprendre comment ils sont capables de faire quelque chose comme ça."
"Je pense que c’était probablement encore plus évident l’an dernier et nous avons compensé une partie de l’écart. Mais nous devons encore nous améliorer."