Lando Norris a terminé neuvième du Grand Prix de Monaco après s’en être élancé dixième. Le pilote McLaren F1 s’est amusé pendant la course, notamment dans la séquence où Max Verstappen était prudent sous la pluie, et où il a failli reprendre son tour de retard.
"Mon rythme en intermédiaires était probablement le plus rapide en piste. Je voulais que Max reçoive des drapeaux bleus, probablement la première fois de sa vie qu’il en aurait eu" plaisante Norris. "J’espérais vraiment le dépasser parce qu’il aurait détesté ça et j’aurais adoré ça. Ça aurait été drôle ! Mais il menait le Grand Prix de Monaco, donc je ne voulais pas trop m’immiscer."
"Mon rythme était très soutenu, le plus rapide à la fin. Je pense que la seule erreur a été que nous avons mis les pneus durs pendant deux tours, puis nous sommes passés aux intermédiaires. Nous ne nous attendions tout simplement pas à ce qu’il pleuve."
"L’équipe m’a dit qu’il n’allait pas beaucoup pleuvoir. Ils ont dit que ce serait très bref ou un peu de pluie, alors j’étais content de rentrer au stand en sachant ça. Nous aurions probablement dû attendre quelques tours pour voir ce qui allait se passer."
Le Britannique s’inquiète de la première partie de course : "Nous avons peut-être perdu 30 secondes, ce qui nous aurait fait gagner au moins deux ou trois positions. Le rythme sur le sec était assez choquant par contre. Nous étions assez lents. Yuki [Tsunoda] était beaucoup plus rapide que nous. Sur le sec, il n’y a pas beaucoup de points positifs."
Piastri a connu deux phases de course
Oscar Piastri, de son côté, a connu son premier Grand Prix de Monaco en F1, mais aussi sa première vraie averse, et la première fois qu’il a dû rouler en pneus slicks sur une piste mouillée dans une Formule 1. Mais l’Australien l’a bien vécu.
"Fatigué ! C’était un premier Grand Prix de Monaco agité. Un peu de frustration, la première moitié de course, tout le monde roule lentement pour gérer les pneus, donc on essaie juste de faire quelque chose avec la stratégie" a déclaré Piastri.
"Cette partie de course était assez simple, mais une fois qu’il a plus, c’était plus difficile à certains endroits. Je suis heureux d’avoir connu ma première fois en pneus slicks sous la pluie dans une F1 à Monaco, c’est fait !"
"Sous la pluie c’est possible, sur le sec c’est difficile. En inters, Yuki était en difficulté, l’écart de performance était énorme et le DRS était une bonne surprise. Je me suis porté à sa hauteur et j’avais une roue dans l’eau, le mur se rapproche très vite quand vous avez trois roues pour freiner au lieu de quatre mais j’ai réussi."
Eviter les pièges de Monaco sous la pluie
Comme Norris, il s’est ensuite placé derrière Verstappen pour le suivre, mais pas trop près : "C’était horrible, du virage 5 au virage 8, enfin de Mirabeau à l’épingle, et même jusqu’au Portier, ces virages étaient difficiles. J’étais heureux d’avoir Max devant moi car je pensais que celui qui avait de l’expérience et menait la course était une bonne référence."
"J’étais un peu plus rapide que lui à ce moment-là. En slicks sous la pluie, je ne voulais pas faire les gros titres en sortant le leader. Mais je n’avais plus de vitesse, plus d’appui sur la voiture et donc plus de grip. Et en pneus intermédiaires, ils refroidissaient et c’était également très difficile."
Il reconnait qu’il était impossible de dépasser, même sous la pluie : "C’est piégeux car normalement sous la pluie, on utilise la trajectoire de karting. Mais ici, on n’a pas la place de le faire, et tout le monde à la même ligne. C’était très limite."