Andrea Stella, le patron de McLaren F1, a dénoncé le comportement de Max Verstappen devant les médias à Singapour.
Selon lui, les pilotes de Formule 1 ont la « responsabilité » de bien se comporter (un avis partagé par Fernando Alonso, à lire ici) notamment devant les micros lors des conférences de presse.
Stella fait bien la distinction entre ce qui est dit "à chaud" à bord d’une F1 (et qui est bippé par la FOM) et ce qu’un pilote peut dire aux journalistes.
"Je ferais une distinction entre des jurons pendant que les pilotes conduisent leur voiture – ils sont sous la pression de la compétition, sous la pression de faire des tours, avec ceux proférés dans des conférences, surtout celle du jeudi, quand le week-end n’a pas vraiment commencé," commente l’Italien, soulignant que Verstappen a été grossier et puni pour des propos tenus le jeudi, avant même le début des hostilités à Singapour.
"Mais les choses ne se passent pas toujours comme prévu. Je pense qu’il y a un contenu émotionnel, que nous devrions accepter, qui se manifeste parfois sous la forme d’un gros mot ici et là, et je pense que les bips sont là pour ça. La FOM fait en quelque sorte le travail de ce point de vue."
"Lorsque vous êtes évidemment à l’extérieur de la voiture, je pense que nous devrions tous essayer d’être responsables et de ne pas oublier que nous sommes, autant que possible, des modèles. La popularité, la célébrité, n’apportent pas seulement des avantages – elles s’accompagnent de responsabilités, et nous devons saisir toutes les opportunités possibles pour faire passer de bons messages, des messages sains, car la Formule 1 est si populaire que vous pouvez influencer un large éventail de personnes."
"Si nous pouvons influencer, pourquoi ne pas influencer pour le bien ? Je pense donc que même si un gros mot peut sembler être un élément mineur, je pense que si nous ne saisissons pas cette opportunité, ce sera une occasion manquée de passer à côté de la qualité du langage, du respect du langage, du respect des concurrents."
"Je pense donc que l’application de ces règles est une bonne chose. Idéalement, tous les concurrents les appliquent eux-mêmes en raison de leurs propres politiques ou de leurs propres normes."