En interview après la course d’Austin, Daniel Ricciardo a déclaré "je souris parce que c’est presque fini". Des mots qui ont éveillé les soupçons sur le fait qu’il voulait mettre un terme à sa saison de manière anticipée. Ce qu’a nié le pilote McLaren F1, même s’il admet qu’il subit avec difficulté sa méforme actuelle.
"C’était pour parler aux médias, c’est ma dernière séance de presse de la journée et je peux partir. Je viens de dire à quel point la journée n’a pas été géniale, alors je peux en parler encore une fois aujourd’hui et ensuite passer à autre chose" a déclaré Ricciardo.
"Sur l’année dans son ensemble, l’année dernière avait été difficile, mais maintenant je regarde l’année dernière et je me dis ’oh, l’année dernière était en fait assez bonne comparée à celle-ci’. J’ai donc choisi de rire parce que je n’ai pas vraiment envie de pleurer."
"Je vais quand même faire ce que je peux dans les trois dernières courses. Je suis à un point où je ne vais pas espérer, penser ou m’attendre à ce que les trois dernières courses soient incroyables. Des jours comme ça vous laissent un sentiment d’impuissance."
Un retard "qui se compte en secondes"
L’Australien a compris dès les premiers tours dimanche qu’il ne pourrait pas lutter dans le bon peloton, et il a en effet reculé jusqu’à terminer à l’avant-dernière place devant Nicholas Latifi. Il s’étonne de son retard face à Lando Norris, et ne comprend pas comment il est autant en retard.
"C’est une chose qui s’est produite trop souvent cette année, au début de la course, au huitième ou dixième tour, je sais comment le reste de la journée va se dérouler. Je parviens à juste sentir et voir ce que les autres voitures peuvent faire."
"Et c’est simplement ce que je ne suis pas capable de faire. Si je savais comment faire, l’année irait mieux, ce ne sont pas trois ou quatre dixièmes. Même trois ou quatre dixièmes, c’est énorme."
"Je me souviens quand j’étais avec Max [Verstappen], je jetais des choses à travers ma loge quand j’étais à trois ou quatre dixièmes. Et maintenant ça se compte presque en secondes, ça me semble tellement loin, c’est bizarre."