Oscar Piastri est le meilleur représentant de McLaren F1 sur la grille de départ du Grand Prix d’Italie. Le pilote australien s’est qualifié septième, et il n’est pas mécontent de sa performance. Il explique qu’il s’attendait à voir son équipe en difficulté à Monza.
"Raisonnablement heureux, je pense. J’étais satisfait de mon tour en Q3, je ne pense pas que j’aurais pu faire beaucoup mieux. On veut être plus rapides mais on savait que ce serait pire que sur d’autres circuits ici. Mais ce n’est pas mauvais, je dirais" indique Piastri.
"Nous n’avons pas vraiment des évolutions, on a surtout coupé des ailerons pour qu’ils soient plus fins ! Ici et à Spa, ce sont des circuits très différents des autres, et notre progression a été impressionnante je dirais."
"Donc développer un package qui fonctionne ici et à Spa était loin dans notre liste des choses à faire. Donc c’est frustrant de ne pas pouvoir être compétitif partout, mais on savait que ce serait le cas. Mais en gardant cela à l’esprit, on peut être satisfaits."
Il raconte le défi de la qualification avec allocation spéciale : "On doit simplement se faire au grip, la voiture était terrible en pneus durs, un peu meilleure en mediums et normale en tendres. C’est difficile, ça ajoute un élément et ça m’a rendu la Q1 plus stressante, surtout avec mon tour éliminé. C’est un défi, même si on aimerait plus de pneus le vendredi."
L’Australien détermine les objectifs pour demain : "On essaiera de rester dans les points. On sait qu’on est lents en lignes droites, ce qui n’est pas bon sur un circuit comme Monza. On verra ce qu’on peut faire, il y a beaucoup de voitures rapides, ce sera un après-midi difficile mais si l’on peut réussir à rester dans les points, ce sera une bonne performance."
Norris s’inquiète de la vitesse en ligne droite
De son côté, Lando Norris s’élancera neuvième et reconnait qu’il a été en difficulté pour tout mettre bout à bout en qualifications : "Oscar a fait un très bon tour pour se placer septième. On peut toujours faire mieux, mais la voiture était piégeuse quand on voulait en extraire le maximum."
"En Q3, j’ai eu des difficultés à comprendre où trouver du temps. Non pas que je sache où il était, mais c’était difficile à faire, et surtout à trouver sur un tour où l’on devait le faire. C’est facile de trop attaquer ou de ne pas assez attaquer, et mon dernier tour était à peu près un mélange des deux. Ce n’était pas ma meilleure Q3, mais c’est comme ça."
Norris n’est pas optimiste pour la course : "C’était dur, on était les plus lents en ligne droite, et de beaucoup. J’espère que ce ne sera pas pire qu’à Spa, car le circuit est plus difficile pour dépasser que Spa, mais ça ne sera pas une course simple."