McLaren F1 a confirmé se pencher sur les éléments techniques de ses équipes rivales en Formule 1, à la suite de la controverse sur le « mini DRS » de Bakou et de Singapour.
Les images de la manière ingénieuse dont l’aileron arrière de la voiture 2024 couleur papaye ont fait beaucoup parler après le GP d’Azerbaïdjan.
Soutenue officieusement par Ferrari, Red Bull a déposé trois réclamations auprès de la FIA et McLaren a finalement accepté de modifier la conception de son aileron pour l’avenir.
L’équipe basée à Woking a publié une déclaration après l’accord et les « conversations » avec la FIA, insistant sur le fait que l’aileron à faible appui de Bakou « est en fait conforme à la réglementation » et a réussi « tous les tests de déflexion ».
"Nous nous attendons également à ce que la FIA ait des conversations similaires avec d’autres équipes concernant la conformité de leurs ailerons arrière," concluait la déclaration de McLaren.
Une phrase finale qui semait le doute. Le patron de l’équipe, Andrea Stella, a confirmé que McLaren a effectivement des inquiétudes concernant les solutions d’aileron arrière sur des Formule 1 concurrentes.
"Ce processus nous a donné l’occasion d’informer nos concurrents qu’auprès de la FIA nous faisons également preuve de diligence raisonnable en termes d’étude."
"Nous ne voulons pas dépenser autant d’énergie dans les médias pour essayer de créer de grandes histoires. Nous avons simplement dit à la FIA ce que nous pensons qu’il se passe, et nous sommes sûrs qu’ils parleront à d’autres équipes et s’assureront qu’elles modifient également leurs propres ailerons ou d’autres éléments techniques."
"Ces choses sont peut-être moins visibles que les nôtres, mais elles existent certainement."
McLaren n’a pas utilisé l’aileron arrière controversé à Singapour. Cependant, la même configuration avec des adaptations devrait être utilisée à Las Vegas.
Quant à la raison pour laquelle McLaren va procéder à ces changements, même si la FIA n’a pas porté de jugement sur le composant, Stella a expliqué qu’une décision a été prise dans le meilleur intérêt du sport compte tenu de la tension qui s’accumulait.
"Nous voulons avoir une conversation proactive avec la FIA car il semble que cette histoire prenne de l’ampleur. Pour nous, apporter des changements était assez transparent, alors autant le faire. Cela n’aura pas de grosse conséquence du point de vue des performances."