Andreas Seidl reconnait que McLaren est très en retrait de Red Bull et Ferrari. Le directeur de l’équipe de Woking note que la MCL36, contrairement aux RB18 et F1-75, n’est pas assez polyvalente pour pouvoir être plus proche.
"Le plan est toujours de construire une voiture qui soit aussi rapide à Monaco qu’à Silverstone ou ailleurs. Mais c’est le point qui nous sépare encore, je le souligne, des meilleures équipes" a déclaré l’Allemand à Auto Bild.
"Red Bull et Ferrari ont des voitures qui sont en avance partout. C’est exactement pourquoi nous sommes toujours derrière eux. Mais j’essaie de tout voir positivement et d’utiliser toutes les expériences, positives et négatives, efficacement pour l’avenir. Même les petits revers peuvent être positifs."
L’année est plus difficile que les trois précédentes pour McLaren : "Le soleil a brillé pendant trois ans, puis des nuages sont soudainement apparus. Je vois aussi cela comme un test pour remettre en question de manière constructive les trois dernières années."
"Où en sommes-nous réellement avec toutes les innovations dans l’organisation de l’équipe ? C’est la question clé. Et je dois dire que je suis extrêmement heureux de la réponse, heureux de mon équipe dirigeante, heureux de toute la culture qui prévaut dans l’équipe."
"La façon dont l’équipe fait face au défi d’une courbe de succès quelque peu stagnante montre que nous avons pris le bon chemin et que nous sommes sur la bonne voie. Nous avons emprunté la bonne voie et nous la poursuivons désormais de manière systématique."
"Malgré toute notre ambition et notre volonté de gagner, nous devons maintenant simplement avoir la patience de continuer à travailler sur la prochaine série de vis afin de devenir finalement l’équipe de pointe que nous nous sommes fixée comme objectif."