McLaren F1 est passée au travers de son weekend de Spa et n’a pas ramené le moindre point, laissant sa rivale Alpine prendre de l’avance au championnat du monde des constructeurs.
Lando Norris faisait partie des nombreux pilotes pénalisés sur la grille de départ en Belgique, mais ni lui ni son coéquipier Daniel Ricciardo n’avaient suffisamment de rythme et ils se sont retrouvés impuissants une fois bloqués dans le train du DRS.
Pour Andreas Seidl, le directeur de l’équipe basée à Woking, les difficultés étaient principalement dues au manque de motricité de la MCL36 à la sortie du virage 1, qui pénalisait ses pilotes avant la longue ligne droite de Kemmel, si importante pour gagner ou défendre une position.
"Bien sûr, c’était une surprise que nous ayons à ce point là manqué de performance. Mais en raison de nos manques, nous devions accepter le fait que d’autres voitures étaient plus rapides que la nôtre et pouvaient nous dépasser," a déclaré Seidl.
"En raison de notre manque de motricité au virage 1, par exemple, nous étions tout le temps bloqués et sous la menace d’un dépassement, nous n’étions ainsi jamais à l’air libre et cela a affecté notre compétitivité encore plus. C’est pour cette raison que nous avons dû accepter les 12e et 15e places, qui représentent bien sûr une déception."
"Je pense qu’en termes de vitesse, nous étions rapides ce weekend. Mais notre plus grand problème était ce manque de motricité au virage 1."
"C’est pourquoi, comme je l’ai mentionné, nous étions vulnérables et ne pouvions dépasser, car nous ne parvenions pas à être suffisamment proches à la sortie du virage 1 même si nous aurions été plus rapides sur un tour à l’air libre."
Alpine F1 a pris de l’avance mais McLaren va "tenter de riposter" dès Zandvoort
Alpine F1 compte désormais 20 points de plus que McLaren au championnat, mais Seidl y croit encore pour son équipe qui peut être, comme il le rappelle, plus ou moins performante selon les types de tracés.
"Alpine a simplement réalisé un meilleur travail que nous ce weekend, nous devons le reconnaitre. Mais dans le même temps, nous n’abandonnerons pas."
"Il nous reste huit courses à disputer. Il y a donc beaucoup de points à marquer et il n’y a pas si longtemps en Hongrie, sur un circuit différent et avec d’autres conditions, nous étions compétitifs. Nous étions la quatrième meilleure équipe là-bas."
"Nous allons donc prendre le temps d’analyser ce weekend, voir ce que nous pouvons améliorer et tenter de riposter à Zandvoort."
Si Andreas Seidl se montre donc optimiste pour Zandvoort, ce n’est pas le cas de son pilote Lando Norris qui se base sur l’expérience de 2021.
"Ca ne pourrait pas être pire que ce weekend pour nous. Il faut beaucoup d’appuis là-bas et j’espère que nous serons dans une position similaire à celle de Budapest. Mais l’année dernière, c’était le pire circuit pour nous."