Andrea Stella a tiré un bilan positif de la course de McLaren F1 au Qatar, malgré un résultat décevant. En effet, le directeur de l’équipe de Woking rappelle que Lando Norris et Oscar Piastri étaient en lice pour un podium grâce à leur rythme.
"Le point positif de la course est que nous avions une voiture très solide et que nous étions en lice pour la victoire. Oscar a fait une course solide mais n’a pas eu de chance avec le timing de la voiture de sécurité, qui l’a fait passer derrière Leclerc, mais c’est comme ça que ça se passe parfois en course" a déclaré Stella.
"Lando était très rapide et la façon dont il est remonté dans les points après la pénalité était impressionnante. Ce n’est pas le résultat que nous voulions dans l’ensemble, mais c’est ce que nous avons récolté. Nous allons maintenant devoir finir le travail à Abu Dhabi. Nous restons concentrés et déterminés en équipe."
Norris a écopé d’une lourde pénalité pour ne pas avoir ralenti sous drapeau jaune, avec un stop and go de 10 secondes. Stella s’interroge de la proportion des pénalités et semble dire que la sanction envers son pilote était trop grande.
"En ce qui concerne le principal incident de la course, le secteur est passé au jaune juste au moment où Lando y est entré - mais les exigences sont claires, il faut lever le pied et il est de la responsabilité des pilotes de reconnaître qu’ils sont dans un secteur jaune et de ralentir."
"Cependant, pour l’avenir, nous recommandons à la FIA de considérer que la proportionnalité et la spécificité devraient être garanties dans toutes les pénalités appliquées. Pour moi, c’est très préoccupant, et cela constitue également un facteur qui pourrait avoir un impact décisif sur la quête du championnat."
"C’est certainement un élément que la FIA devrait prendre très au sérieux si nous voulons que l’équité fasse partie de la compétition en Formule 1. C’est une affaire importante."
"Il y a un énorme engagement de la part de chaque équipe, un énorme engagement de la part de toutes les parties, et nous devons nous assurer que le sport est géré de manière à ce qu’un élément fondamental de proportion et de spécificité soit garanti lorsqu’une pénalité est appliquée. Sinon, les conséquences pourraient devenir incontrôlables."
McLaren n’exclut pas de demander un droit de révision sur cette pénalité, mais l’Italien ne cherche pas à la faire supprimer. Il pense simplement qu’elle aurait dû être plus légère.
"Possible. Nous nous attendons à ce que ce cas d’application d’une pénalité aussi sévère soit examiné par la FIA, et il y a certainement, à notre avis, matière à amélioration une fois que la FIA aura saisi cette opportunité pour ouvrir un examen de ses opérations et de l’application de la pénalité."
"Pour le reste, nous ne voulons pas faire de commentaires. Nous faisons confiance à la FIA en termes de décisions, en termes de mise à disposition de quelqu’un à un certain poste - c’est le travail de la FIA."
"Pour notre part, nous avons exprimé que nous nous attendons à ce que ce soit examiné, mais nous ne voulons pas entrer dans le débat avec le moindre commentaire sur les changements de directeur de course. Nous n’avons pas les éléments pour juger, donc nous faisons simplement confiance à l’institution qui est là pour faire ce genre de travail."