Toto Wolff a récemment suggéré qu’un rival de Mercedes avait été aperçu en train de tenter de scanner la monoplace avec une caméra 3D l’an dernier, alors que le débat autour de la Racing Point RP20, copie quasi-conforme de la Mercedes W10 de 2019, est toujours vif.
En conférence de presse du Grand Prix d’Italie, la question a été posée à Andreas Seidl et Mattia Binotto, respectivement directeurs de McLaren et de Ferrari, mais les deux hommes ont assuré ne rien savoir à ce sujet.
"Je ne peux évidemment pas faire de commentaires à ce sujet parce que je n’en sais rien, et je veux juste répéter ce que nous avons déjà affirmé il y a deux semaines" a répondu Seidl.
"Nous sommes heureux de l’issue de toutes ces discussions que nous avons eues depuis que Racing Point a mis la voiture en piste pour la première fois à Barcelone. Tous les acteurs de la Formule 1 se sont engagés à ne plus voir une telle chose se reproduire à l’avenir."
McLaren a trouvé satisfaction dans les promesses de la FIA et ne voit pas plus loin actuellement : "C’était important pour nous, pour notre existence en tant qu’équipe et aussi pour notre compétitivité à l’avenir, car nous n’avons pas de telle coopération en place. Par conséquent, je n’ai rien à ajouter."
Du côté de Ferrari, Mattia Binotto avait lui indiqué que "regarder les concurrents, essayer de comprendre ce qu’ils font, essayer d’étudier leur voiture a fait partie de l’histoire de la F1 et je n’y vois rien de mal. Je pense que copier un design entier, c’est différent et contraire à l’esprit parce que c’est de la propriété intellectuelle."
Binotto sous-entendait même hier qu’à la place de Toto Wolff, il n’aurait pas accepté de voir une voiture si proche de la sienne, et aurait surement porté lui-même réclamation contre Racing Point.
"Si j’avais été Mercedes, j’aurais protesté contre le fait que quelqu’un me copie. Ce n’est pas dans l’esprit. Donc je pense que, je ne sais pas, prendre des photos a toujours été fait et je n’y vois rien de mal, dans le fait lui-même."