Allan McNish a révélé qu’Audi n’est aucunement responsable du recrutement d’Andreas Seidl comme PDG de Sauber AG. Selon le coordinateur de la marque allemande, c’est Sauber qui a choisi Seidl, bien que celui-ci soit allemand et désigné pour devenir le responsable du programme Audi en F1 en 2026.
"Il est évident qu’ils ont dû changer parce que Fred Vasseur est passé d’Alfa Romeo à Ferrari, et Andreas est venu le remplacer, mais c’est Sauber et Alfa Romeo qui l’ont décidé. Ca n’a rien à voir avec Audi."
"Andreas et Audi évoquaient un rapprochement pour 2025-2026 comme Zak Brown l’a évoqué. Mais pour la période d’avant, c’est Sauber qui est allé le chercher. C’est intelligent pour mieux préparer la suite," a déclaré McNish à l’Autosport International Show.
L’Ecossais confirme en tout cas que le travail se déroule déjà à plein régime du côté de Neubourg, où l’usine moteur d’Audi Sport se situe : "Il est évident que notre programme actuel et notre travail portent sur le côté moteur des choses."
"Il s’agit donc de créer une société de développement de groupes motopropulseurs, de mettre en place toutes les installations nécessaires, de préparer la technologie requise, avec une forte augmentation de l’électrification, mais aussi des carburants synthétiques, qui seront un élément clé."
"Je dois dire que c’est une période passionnante. En tant que pilote, il y a un moment où l’on peut se dire ’si cela avait été en 2012 ou quelque chose comme ça, alors...’. Mais maintenant, de mon point de vue personnel, je pense que c’est un moment très excitant pour l’entreprise de se lancer dans la Formule 1, qui est dans une excellente position."
"Une bonne marge" pour se préparer
Audi n’arrivera qu’en 2026, mais avec les préparations déjà lancée, la future équipe officielle aura bien amené son arrivée dans la catégorie reine. Selon McNish, cela inscrit déjà une dynamique en interne, aussi grâce aux attentes autour de l’équipe et de la marque.
"Il y a toujours un moment où toutes les étoiles s’alignent. C’est clairement le cas aujourd’hui avec les règlements techniques, et c’est là que se trouve l’entreprise. Et 2026, avec le changement de réglementation de base, cela laisse une bonne marge de manœuvre pour les préparatifs. C’est vraiment excitant."
"Tout le monde en parle. Mais en même temps, il y a beaucoup de travail à faire entre maintenant et le vrai buzz, qui est la première course. Il y a de plus en plus de personnel qui arrive, ce qui est assez intéressant et excitant. Chaque jour, il y a un e-mail qui arrive avec une nouvelle personne et un nouveau visage, et qui vous dit ce qu’ils font."
"Vous pouvez voir qu’il y a une réelle dynamique derrière tout ça, et c’est un aspect vraiment positif. C’est un nouveau projet. C’est quelque chose qui se construit depuis le début. C’est sans aucun doute un très bon point pour nous. Je pense qu’il y a beaucoup de sourires en ce moment."