Le directeur de l’équipe RB F1, Laurent Mekies, estime que le fait que Red Bull soit ouverte sur le fait qu’elle examine de temps à autre les performances de ses pilotes pourrait entraîner trop de pression pendant un week-end de course.
L’avenir de Daniel Ricciardo a fait l’objet d’un examen minutieux pendant le week-end du Grand Prix de Singapour, l’Australien étant passé de l’attente d’une décision sur 2025 à la conviction qu’il avait probablement effectué sa dernière course en Formule 1 dimanche soir.
L’une des raisons de cette attention est que Red Bull a confirmé qu’elle examinerait les performances de ses pilotes dans les deux équipes après Singapour – ce qu’elle a également fait plus tôt dans l’année – mais Mekies voit un inconvénient potentiel à cette approche.
"Il n’y a rien de mal à examiner les performances de ses pilotes toutes les X courses, et je pense que nous avons peut-être été trop publics à ce sujet. Nous l’avons fait dans la première partie de la saison, nous l’avons fait de manière assez franche juste avant la pause estivale, je suppose qu’à un moment donné, nous avons dit que nous verrions également après Singapour pour en discuter !"
"Cela fait donc partie du jeu. Certes, on peut parfois voir que la pression est un peu trop forte, surtout pour Daniel dans ce cas."
"La première pensée va à Daniel car il en a eu beaucoup cette saison. Certaines courses ont été très difficiles, celle-ci est certainement l’une des courses les plus difficiles. Bien sûr, ces gars sont des athlètes de haut niveau et ils savent comment gérer la situation, mais parfois c’est un peu inutile de leur coller une telle pression."
Mekies dit que l’attention qui peut se porter sur un pilote peut avoir un impact sur les résultats lorsque les marges sont si faibles au milieu du peloton.
"Si vous regardez la situation globale, bien sûr, même si nous aimerions penser que ce n’est pas une distraction, cela vous prend toujours un peu d’énergie. Et quand tout est si serré, quand tout compte, un dixième ici, un dixième là, c’est sûr qu’on ne peut pas oublier le contexte particulièrement difficile qu’il a eu à gérer ce week-end."