Ferrari s’apprête à vivre une saison de la plus grande importance. La Scuderia a en effet redressé la barre l’an dernier et veut continuer sur sa lancée avec le nouveau règlement de la F1, comme l’explique le directeur sportif Laurent Mekies.
"La saison 2021 était très importante pour nous même si en tant qu’équipe Ferrari, nous n’en étions pas satisfaits. C’était une saison importante car on sortait d’une saison 2020 très difficile et le règlement était en parti gelé, donc nous savions que nous avions un défi à relever pour faire nos preuves" précise le Français.
"C’était important de revenir dans une meilleure position dans la hiérarchie. Nous avons traité la bataille pour la troisième place comme un championnat. Nous savions que nous étions très proches en performance face à nos rivaux, et on s’est battu pour chaque point jusqu’à la fin de la saison."
"Nous avons beaucoup progressé, nous avons gagné confiance en nos capacités de gagner ce combat, et ça fait de nous une meilleure équipe. Nous avons progressé et nous sommes impatients de nous battre pour des choses plus importantes."
L’hiver a été rassurant pour Ferrari mais tout reste à découvrir en matière de hiérarchie : "L’équipe a travaillé dur cet hiver, elle a bien travaillé et nous sommes impatients de voir le résultat de ce travail. Ce sera une représentation de là où se trouvent l’équipe et ses employés actuellement."
Une idée de la hiérarchie seulement à Bahreïn ?
Ferrari va désormais avoir une première vision de ce que vaut sa monoplace en piste. L’objectif est évidemment de corréler les données avec le simulateur, la soufflerie et la conception par ordinateur, mais Mekies sait qu’arrivera aussi la confrontation avec les autres teams, surement à Bahreïn.
"Notre approche de ces tests hivernaux sera différente des années précédentes. Le fait que la voiture soit nouvelle nous force à suivre un processus très long et discipliné de caractérisation des dynamiques de la voiture."
"On va faire la cartographie de notre voiture, on va comparer ses performances sur la piste par rapport à tout ce que l’on a pu simuler et modeler ces 12 derniers mois. De ce fait, ce sera difficile d’avoir une idée relative des performances à Barcelone."
"Ce sera surement aussi difficile à Bahreïn, mais puisque la première course sera proche, et à Bahreïn, les équipes seront obligées d’investir du temps pour juger la performance absolue de la voiture. Mais nous devrons attendre les vrais week-ends de course pour connaître la compétitivité de chacun."