Laurent Mekies reconnait que Ferrari n’affiche pas une sérénité à toute épreuve lorsqu’un de ses pilotes est en tête. En effet, la Scuderia a connu cette année des déboires, mécaniques et stratégiques, alors que la victoire se profilait, et son directeur sportif admet qu’il est difficile de ne pas y penser, alors que la fiabilité n’est pas encore parfaite.
"C’est toujours dans un coin de la tête" a déclaré Mekies. "Si vous avez quelques échecs alors que vous êtes en tête de la course, vous ne les oublierez pas très facilement. Nous avons perdu quelques courses comme cela cette année. C’est un long cycle pour maîtriser ces problèmes."
"Nous savons que ce n’est pas quelque chose que nous pouvons régler du jour au lendemain, donc tout le monde est très uni pour essayer de gérer cela du mieux que nous pouvons en ce moment. Oui, c’est dans un coin de notre tête, mais j’espère que c’est quelque chose que nous allons gérer de mieux en mieux."
Le Français ne sait pas si Ferrari sera en mesure de lutter contre Red Bull en France, et explique les différences entre la F1-75 et la RB18, notamment celles qui mènent la monoplace autrichienne à avoir plus de vitesse de pointe. Il espère que cela se traduira par une dégradation des gommes plus contenue.
"La tendance est que nous avons un peu plus d’appui et donc plus de traînée par rapport à eux. Chaque concurrent étudie les caractéristiques de sa voiture et essaie de la placer dans la meilleure fenêtre de performance."
"C’est là que nous avons senti notre meilleure fenêtre de performance et c’est facile à voir. Vous pouvez obtenir une meilleure dégradation des pneus avec l’appui, mais nous sommes plus exposés. Cela a joué à notre avantage, et aussi contre nous cette année. Nous allons le découvrir en course."