Le directeur sportif de Ferrari, Laurent Mekies, ne pense pas que la Scuderia aura des difficultés à s’adapter à l’absence de Mattia Binotto en Turquie. Le team principal des Rouges a décidé de ne pas faire le déplacement en Turquie, sa première absence depuis qu’il a pris le rôle de directeur.
Binotto suivra le Grand Prix de Turquie de près, alors qu’il travaillera depuis l’usine de Fiorano pour superviser le développement de la prochaine monoplace. Mekies sera le plus haut placé des membres de Ferrari à faire le déplacement à Istanbul.
"Mattia a toujours approché son rôle de manière innovante, en essayant de penser différemment" a déclaré Mekies. "Il est venu avec une méthode de travail qui donne la flexibilité de gérer les priorités de la manière la plus efficiente possible. Il a déjà adopté cette approche quand il était directeur technique et l’applique encore plus maintenant."
"Au départ, ça pourrait sembler étrange de ne pas le voir physiquement dans les briefings ou sur le muret des stands, mais il utilisera toutes les technologies actuelles de communication afin que sa voix soit entendue par tous, dans l’équipe et en dehors."
Ferrari a connu une année troublée et n’est que sixième du championnat des constructeurs, mais a montré un regain de potentiel coïncidant avec une série d’évolutions pour sa SF1000. De quoi se montrer un peu plus optimiste pour ce week-end ?
"En regardant les caractéristiques de la piste, ce ne sera pas un week-end facile pour nous," tempère déjà Mekies.
"Néanmoins, l’ordre hiérarchique derrière les trois premiers pilotes est toujours très sérré comme cela a été le cas toute la saison et la moindre chose peut faire la différence entre se battre pour une place sur la deuxième ligne ou ne pas se rendre en Q2."
"Notre objectif principal est de confirmer les petits progrès que nous avons constatés lors des dernières courses et, si possible, de réduire l’écart avec ceux qui nous précèdent au championnat constructeurs."