Laurent Mekies, le directeur sportif de Ferrari, a expliqué que la franchise de Sebastian Vettel, ainsi que son ouverture d’esprit pour dire les choses, étaient les points qui resteraient de leur relation de six ans.
Le Français a toujours apprécié les retours clairs que lui faisait son pilote, dans les bons moments comme dans les mauvais.
"Quand c’était difficile, c’était toujours incroyable d’aller le voir et de parler avec Seb car vous aviez une vision honnête des choses" explique Mekies. "Cela ne veut pas dire qu’on était tout le temps d’accord, on avait ce qu’il pensait vraiment et il était toujours capable de donner son point de vue en impliquant les gens, et ça n’avait pas de prix."
"C’est très facile de faire cela quand tout va bien, mais d’un point de vue humain, c’était une chose complètement différente à faire lorsque les choses étaient difficiles, et c’est là qu’il se démarquait."
Charles Leclerc rejoint cet avis. Arrivé début 2019 chez Ferrari, il a passé deux saisons aux côtés de Vettel et a apprécié la capacité de l’Allemand à différencier leur relation en piste de celle den dehors.
"Je n’aurais pas pu espérer un meilleur équipier pour la manière dont j’ai été accueilli dans l’équipe, il est l’un des rares pilotes du paddock qui a réussi à faire la différence entre ce qui se passe dans la voiture et la personne à l’extérieur de la voiture" note le Monégasque.
"Je pense que je suis aussi comme cela, et ça rend cette relation toujours bonne alors que parfois sur la piste, c’était difficile. Lors des deux années passées ensemble, j’ai grandi en tant que personne grâce à lui, et il était aussi un exemple à suivre, donc je garderai de bons souvenirs de ces deux années."