Après Austin, c’est le circuit d’Albert Park en Australie qui vient de terminer son resurfaçage.
Il s’agissait là de la troisième phase de l’importance restructuration du circuit. De plus amples travaux ont été menés précédemment, avec par exemple l’élimination de la chicane de Lakeside Drive, des modifications aux virages 7 et 13 afin de favoriser les dépassements. La ligne des stands a été aussi élargie de deux mètres.
Tout est donc prêt pour la tenue du Grand Prix début avril prochain, qui devrait, sauf mauvaise blague, bien se tenir malgré les restrictions sanitaires en vigueur dans le pays.
« C’est l’aboutissement de probablement quatre ou cinq ans de travail » a déclaré Andrew Westacott, PDG de l’Australian Grand Prix Corporation.
« Tout le crédit en va à l’équipe de la Grand Prix Corporation, à la FIA et la F1 pour leurs apports, aux consultants internationaux, à Hart Consulting d’un point de vue national, et aussi à Hermann Tilke, qui a apporté son aide pour certains aspects techniques de la conception des virages. »
« Et tout s’est mis en place au moment idéal. »
Westacott en a profité pour rappeler le but des changements de tracé à Melbourne : accélérer le rythme des voitures mais surtout favoriser les dépassements, sur un circuit rare en la matière ces dernières saisons...
« Cela signifie que de nouvelles voitures spéciales, celles du règlement 2022, vont courir pour la première fois en trois ans sur un tout nouveau circuit asphalté. Et ces voitures seront probablement plus rapides de quatre ou cinq secondes par tour. »
C’est aussi pour rendre les courses plus dynamiques que la ligne des stands a été élargie de deux mètres : les promoteurs espèrent que la limitation de vitesse y passera de 60 à 80 km/h, pour rendre les stratégies à deux arrêts aux stands plus viables.
Reste à la FIA à homologuer ce nouveau circuit ; et à voir si surtout, les changements produiront les résultats escomptés. Il faut l’espérer alors que Sydney se verrait bien remplacer Melbourne à terme.