En Australie, quelques rumeurs ont fait état d’un deuxième Grand Prix de F1 à l’avenir. Ce sont des propos du Premier ministre d’Australie-Méridionale, Peter Malinauskas, qui ont fait naître ces bruits, avec notamment l’idée d’un retour à Adélaïde, qui avait organisé l’événement jusqu’en 1995.
"Naturellement, nous sommes attentifs à toute opportunité qui pourrait se présenter, et nous ferons de notre mieux en tant qu’État en ce qui concerne notre position sur le calendrier international lorsqu’il s’agit de grands événements" a-t-il déclaré à Speedcafe.
Néanmoins, le promoteur du Grand Prix d’Australie, Australian Grand Prix Corporation, a confirmé par la voix de son directeur Andrew Westacott que ça ne pourrait pas arriver. Après les rumeurs d’une course urbaine à Sydney, il a négocié une clause de non-concurrence lors de la prolongation du contrat de Melbourne avec la Formule 1.
"Nous avons des clauses de blocage pour nous assurer que nous sommes les seuls en Australie" a révélé Westacott. "C’est vraiment important, que cela reste une partie des accords contractuels à l’avenir. Nous avons une position forte, comme le montre l’affluence cette année."
"Je pense que la chose la plus importante sur laquelle je me concentre d’un point de vue positif est la croissance de la Formule 1, en tant que spectacle, en tant que carte d’attraction pour le tourisme et les visites."
Westacott ne s’inquiète pas pour la pertinence du Grand Prix d’Australie, malgré un calendrier de plus en plus long : "Je suis moins inquiet, car qu’il y ait 24, 23, 23 ou 22 courses, cela n’a pas d’importance. Il a une pertinence globale, il a une continuité."