Le Grand Prix d’Australie a été annulé au dernier moment cette nuit, mais ses organisateurs n’abandonnent pas l’idée de le replacer ailleurs dans le calendrier, même si l’annulation a été prononcée, comme l’explique son directeur, Andrew Westacott.
"Il est important de dire que nous avons utilisé le mot annulation du fait du timing serré" assure Westacott. "Il était important de nous assurer que les fans qui étaient ici à Melbourne, et ceux qui étaient aux portes du circuit, sachent que ce n’était pas un report, et qu’il n’aient pas l’impression qu’on reportait de quelques heures."
"En Formule 1, il ne faut jamais dire jamais. On travaille avec Chase Carey, la FIA et la Formule 1 pour régler des problèmes, mais nous n’avons pas commencé à penser au futur. C’est clairement un sujet de discussion qui arrivera."
Le problème pour Melbourne est tout d’abord la possibilité de trouver une date, mais surtout le fait que son circuit est semi-permanent, et que les installations ne peuvent pas rester indéfiniment en place.
"Non, on ne peut pas laisser ça pendant des mois. Une des choses que nous respectons ici, c’est qu’il y a des équipes masculines et féminines de football, il y a des activités sportives [dans le parc]."
"Nous reconnaissons que l’un de nos privilèges est d’occuper un beau parc à Melbourne et nous voulons minimiser l’impact de la construction et du démantèlement. Cela change clairement la manière dont nous démantelons et retirons les infrastructures et rendons le lieu aux clubs sportifs de l’Albert Park et de Melbourne."
Sebastian Vettel a quitté Melbourne à 6 heures du matin, deux heures avant l’annulation, car Ferrari ne voulait pas rouler. Le directeur d’Australian Grand Prix Corporation, Paul Little, admet qu’il n’en savait rien : "Nous ne savions pas que quelqu’un était parti. Si c’était le cas, nous ne le savions pas."