Melbourne a fait coup double en prolongeant son contrat avec la F1 jusqu’en 2035.
Non seulement le circuit a-t-il assuré son avenir, mais encore aura-t-il pu récupérer, pour quelques occasions, l’ouverture de la saison, retombée à Bahreïn depuis plusieurs années. Le circuit, depuis 1996, accueillait la première manche traditionnellement, sauf entre 2006 et 2010 et depuis 2019 et le Covid.
Le nouveau contrat entre Melbourne et Liberty Media prévoit en effet ceci : Melbourne pourra accueillir la première course de la saison à 5 reprises, lors des 13 prochaines années.
Andrew Westacott, le PDG du circuit, se réjouit bien sûr de cette nouvelle qui donnera plus d’exposition à son Grand Prix. En expliquant aussi les diverses contraintes calendaires.
« Ce n’était que la troisième année que nous n’organisions pas la course d’ouverture, et ce en raison de la période du Ramadan et de son importance. »
« Nous ne voulons pas organiser notre événement pendant les vacances de Pâques, tout comme les pays islamiques doivent s’adapter au calendrier du Ramadan. »
« Nous avons toujours convoité la première course, parce que je pense qu’il y a quelque chose de spécial dans la course d’ouverture, avec les nouvelles livrées, les nouvelles équipes. Il y a une certaine fraîcheur. »
« Mais dans une ville comme Melbourne, vous n’avez pas la capacité de générer toute la hype et l’excitation médiatique de la même manière lorsqu’il y avait deux courses précédentes avant la vôtre, ou il faut le faire différemment. »
« Il y avait déjà des histoires à raconter autour de Ferrari, de la compétitivité des nouvelles voitures, du marsouinage et de toutes ces sortes de choses... Elles sont devenues des histoires qui suscitaient de plus en plus d’anticipation pour les personnes qui découvraient le sport ou qui montraient un certain intérêt. »
C’est pourquoi Westacott dit aussi se satisfaire tout à fait d’être le 3e Grand Prix, comme cette année. Du moment que c’est au début de l’année !
« Tant que nous sommes la première, la deuxième ou la troisième course et que le timing est bon alors ça marche. »
« Il y a des avantages à être la première course, et je suis un converti depuis de nombreuses années, ne vous méprenez pas, mon prédécesseur Ron Walker l’était aussi. Mais je pense qu’il y a beaucoup de mérite à être la deuxième ou la troisième sur le calendrier. »
« Vous pouvez construire beaucoup plus de scénarios, les fans peuvent voir ce qui s’est passé lors des premières manches, que ce soit à Bahreïn, en Arabie Saoudite ou ailleurs dans le futur. »