Daniel Ricciardo est un atout pour RB F1, même quand il n’est pas au sommet de sa forme. Laurent Mekies, le directeur de l’équipe, révèle que c’était même le cas quand son pilote ne parvenait pas à signer de bons résultats, lors des premières courses de la saison.
"C’est une grande chance pour l’équipe d’avoir un duo composé de Yuki et de Daniel" a-t-il déclaré à PlanetF1. "Dans le contexte des projets, où l’équipe doit aller et aider à identifier les lacunes, cela aide énormément d’avoir quelqu’un comme Daniel qui a gagné huit courses, qui a été dans plusieurs équipes et qui sait où le tableau peut être et où le tableau doit aller."
"Son apport à l’équipe a donc été considérable. Ainsi, même lorsque la performance était dans la zone d’inconfort, il apportait toujours une énorme valeur à l’équipe. Oui, il a souffert au début de certaines caractéristiques de la voiture qui ne lui ont pas permis d’acquérir une confiance totale. Ce n’est pas propre à Daniel, c’est aussi le jeu que nous pratiquons chaque année."
"Chaque année, nous avons un pilote dont le style de conduite s’adapte très bien à une voiture donnée ou qui est un peu plus sensible aux caractéristiques de la voiture. Nous avons donc travaillé très dur avec lui, avec son équipe, avec son équipe de développement pour régler ce problème."
Le Français assure que les progrès du pilote australien sont importants : "Nous avons constaté de très grands progrès, dont une partie a été cachée à vos yeux. Mais en fait, la course en Australie était meilleure que la course en Arabie saoudite. Le Japon était meilleur que l’Australie."
"On commence à voir que la Chine était meilleure que le Japon et que Miami était meilleure que la Chine. Nous pensons donc que nous sommes sur la bonne voie et il n’a pas été très émotif à ce sujet. Il a été complètement rationnel, en regardant les choses avec nous et en disant ’voilà ce que je peux faire, voilà ce que je ne peux pas faire avec la voiture."
"Voilà pourquoi je ne peux pas faire ça dans le virage. Voilà ce que je dois faire dans ce virage. Nous avons appris autant pour nous que pour lui, et nous avons des choses à apporter à la voiture, à court et à long terme, pour essayer d’utiliser les leçons tirées des demandes qu’il a faites et qui lui permettront finalement de s’exprimer à son meilleur niveau."