Ferrari n’a pas opposé son veto aux règles techniques, sportives et financières qui régiront la Formule 1 à partir de 2021 mais a été très claire : ce n’est qu’un point de départ et des ajustements vont être nécessaires.
Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia, l’a confirmé à Austin, Louis Camilleri le PDG aussi : des négociations vont se poursuivre pour que la F1 reste attractive à leurs yeux, notamment afin de ne pas trop réduire le volet technologique. Et il y a encore les Accords Concorde (primes et redistribution des revenus notamment) à signer...
Du côté de Mercedes, Toto Wolff a clairement aligné sa vision sur celle des Rouges et indique qu’il n’est pas étonné que Ferrari ait finalement décidé de ne pas jouer la carte du veto.
"Poser son veto à de telles règles aurait été un acte très, très fort, mais il a toujours été clair que Ferrari ferait très attention à l’usage de cet incroyable pouvoir qu’ils ont," explique le directeur de Mercedes F1.
"Je ne suis pas étonné que les règles aient été adoptées parce que nous avons tous participé à l’établissement de ces dernières, notamment les trois top teams : Ferrari, Red Bull et nous."
"Certaines autres équipes ont toutefois la même vision que nous, que ce règlement 2021 égratigne un peu ce que la Formule 1 doit représenter en tant que sommet du sport automobile concernant la technologie employée."
"Je suis confiant qu’ensemble, avec la FIA, dans les prochains mois, quand nous en arriverons aux détails, nous aurons un jeu de règles complet qui sera satisfaisant. Comme Mattia l’a dit, ce qui a été adopté le 31 octobre est un point de départ."
"Pour nous, c’est aussi un défi. Parce que c’est une voiture très, très différente que nous aurons en 2021. Il est donc temps de l’étudier, de faire le meilleur travail possible et prouver, une fois encore, que nous aurons les capacités de jouer les titres mondiaux malgré ce grand changement."