Andy Cowell, le directeur technique moteur de Mercedes en Formule 1, admet que les unités de puissance actuelles, basées sur des V6 turbos hybrides, ont encore des marges de progression plus ou moins importantes.
Après six saisons en F1, ces moteurs très complexes ont enfin commencer à converger en performance en 2019, signe d’un ralentissement des développements possibles sur les bases des règles actuelles.
"Mais ralentissement ne veut pas dire gel des performances. Au contraire, avec ce moteur, nous ne sommes pas encore arrivés au bout de ce que nous pouvons faire," explique Cowell.
"Nous venons de compléter notre 6e saison avec ce moteur, un moteur conçu il y a plus de 18 mois par nos ingénieurs. Ils ont eu beaucoup de temps pour l’optimiser, les gains sont forcément plus faibles, mais tous les domaines sont à considérer."
"C’est tout naturellement que les ingénieurs commencent à étudier des zones qui ne devaient pas fournir beaucoup de gains, a priori. Et finalement, on arrive à trouver des choses assez sensibles."
"Chez Mercedes, nous avons toutefois toujours le même objectif : pour chaque évolution moteur, il faut plus de puissance mais aussi plus de fiabilité. Pour nous, l’un ne peut aller sans l’autre."