Racing Point n’a toujours pas signé de podium cette année, mais cela ne saurait tarder au vu de la compétitivité de la RP20, dénommée Mercedes rose par ses détracteurs. Lance Stroll a fini au pied du podium en Hongrie, après s’être qualifié 3e, devant Max Verstappen et les Ferrari.
C’est tout d’abord sur la performance du Canadien que Mika Hakkinen est revenu dans sa dernière chronique : selon lui, Lance Stroll a prouvé, sur le Hungaroring, qu’il était bien plus qu’un « fils de ».
Pour Mika Hakkinen, Racing Point a donc fait un « travail fantastique » en Hongrie à l’image de son plus jeune pilote.
« Lance Stroll est critiqué par certains fans parce que son père possède l’équipe et lui a donné l’opportunité de courir en Formule 1, mais nous avons vu de solides performances de Lance dans le passé et dimanche il a très bien piloté - se battant avec Max et Valtteri, et terminant quatrième avec son coéquipier Sergio Perez septième. Lance mérite des éloges pour cette performance. »
C’est surtout sur la polémique de la Mercedes rose que le commentaire de Mika Hakkinen était attendu : que penser de cette philosophie de s’inspirer de voitures-mères ? N’est-ce pas avaliser l’existence de voitures-clientes ?
Mika Hakkinen fait le point sur la question... et selon lui, Ferrari et Red Bull peuvent avoir du souci à se faire.
« Stratégiquement, je pense que la performance de Racing Point est un développement vraiment important pour la Formule 1. »
« Potentiellement, cela signifie que Ferrari et Red Bull Racing sont maintenant confrontés à une paire de partenaires stratégiques très forts, Mercedes et Aston Martin, et nous voyons déjà des signes de l’intérêt de cette relation. Ferrari ayant une voiture moins compétitive, et Red Bull étant également confronté à certains problèmes... ils ont maintenant Racing Point à battre ainsi que Mercedes. »
« La Formule 1 a toujours été ainsi - c’est une bataille à la fois sportive et commerciale. Le travail du pilote consiste à rouler à fond, mais en dehors de la course, les accords commerciaux entre les équipes, les actionnaires, les motoristes et les constructeurs ont une influence considérable sur le sport. Ferrari et Red Bull ont du travail à faire dans tous les domaines s’ils veulent bientôt défier Mercedes de manière constante. »