Sebastian Vettel n’a pas hésité, dans le paddock de Spielberg, à se placer comme un candidat à un des deux baquets Mercedes F1.
En effet, officiellement, Mercedes n’a toujours signé avec aucun de ses pilotes actuels et la présence du pilote allemand sur le marché des transferts servira au moins Toto Wolff dans ses négociations à venir.
Selon certaines sources, Mercedes demanderait déjà à Hamilton de revoir ses prétentions salariales à la baisse, étant donné le contexte de crise mondiale. Alors que certains médias anglais parlent d’un salaire qui pourrait flirter avec les 50 millions d’euros, d’autres annoncent plutôt un réalignement autour de 25 à 30 millions d’euros (au lieu de 40 aujourd’hui).
Hamilton a d’ailleurs mis un petit mot ce matin à l’égard de ses compatriotes journalistes en Angleterre : "arrêtez de parler de mon contrat et de mes exigences salariales, nous n’avons même pas encore discuté avec Toto. Il n’y a pas de demandes, il n’y a pas eu de négociation encore. Alors arrêter de balancer des conneries !"
Wolff répétait en tout cas hier, comme nous vous le rapportions, que Vettel n’était qu’un outsider et qu’il souhaitait vraiment continuer avec Lewis Hamilton et Valtteri Bottas. Vettel n’étant une option que "si l’un de nos pilotes ne veut pas continuer avec nous".
Cette phrase n’est pas si anodine dans le contexte des négociations salariales à venir entre Hamilton et son patron. Est-ce aussi parce que Vettel se retrouve sur le marché qu’il fait durer les négociations ?
"J’aime beaucoup Sebastian, c’est mon voisin en Suisse et c’est un grand pilote mais ça n’a rien à voir," répond Wolff.
"Je pense que c’est simplement dû au fait que nous n’avons pas pu nous voir à cause du confinement. Je sais que certains ont réglé leur contrat au téléphone ou en visio (Ricciardo, Sainz, ndlr) mais ce n’est pas notre façon de faire."
"Bien entendu nous avons maintenu la discussion mais nous sommes en confiance entre nos pilotes et nous. Et vous pourriez me dire que la confiance en F1 ne veut pas forcément dire grand chose, mais ce n’est pas le cas chez Mercedes."
"J’imagine que nous allons procéder assez rapidement aux prochaines étapes pour les contrats mais je ne veux donner aucune date sinon je vais devoir répondre à la même question à chaque week-end : pourquoi les contrats ne sont pas signés ?"
"Pour nous, il n’y a aucune urgence. Tout le monde veut continuer ensemble et quand le timing sera le bon, nous ferons notre annonce."