Valtteri Bottas a demandé en fin de course, en Australie, s’il pouvait assurer le meilleur tour en course en rentrant une nouvelle fois au stand, en profitant de son avance de plus de 20 secondes pour garder la tête de la course. Mais il n’y a pas été autorisé par son ingénieur, James Vowles, qui explique que si la recherche du meilleur tour est utile, ce que Bottas a finalement signé, elle ne se fait pas à tout prix.
"Le fait est qu’il y a 21 courses, 21 points, ce qui est proche de la valeur d’une victoire, et l’on ne peut pas laisser nos rivaux s’en emparer" admet Vowles. "Ce pourrait être une saison très serrée et cela pourrait faire toute la différence."
"Si par exemple, vous décidez de faire un autre arrêt dans le simple but de pouvoir faire le meilleur tour, il y a un risque inclus dans cela. Peut-être que vous n’aurez pas le volant connecté la voiture, et la voiture s’arrête, causant l’abandon. Peut-être que le pilote franchira accidentellement la ligne blanche à l’entrée où à la sortie. Cela pourrait avoir des répercussions énormes sur la victoire."
Cela peut donc clairement mener à de longs débats : "La conversation a lieu en fin de course, car demander au pilote d’accélérer en fin de course pour extraire de la performance et signer le meilleur tour n’est pas sans risque. Il peut sortir de la piste, peut faire une erreur et compromettre la voiture."
James Vowles se félicite de l’équilibre entre attaque et gestion de course appliqué par Bottas, mais aussi par son coéquipier Lewis Hamilton : "Valtteri et Lewis ont fait un bon travail pour gérer les pneus et garder de la gomme disponible afin de pouvoir faire le meilleur tour en fin de course."
"Valtteri avait finalement des pneus en un peu meilleure condition et n’avait pas le fond plat endommagé comme Lewis, et il a fait un travail fantastique en marquant le nombre maximal de points que proposait cette course."