Jock Clear (à droite sur la photo) se souvient de son passage chez Mercedes F1 et de l’échange effectué entre les pilotes et ingénieurs au début de la décennie précédente. A cette époque, il travaillait avec Nico Rosberg, mais avait finalement rejoint Michael Schumacher (à gauche), l’entente avec le premier cité n’étant pas très bonne.
"Nico ne m’en voudra pas de dire ça" a déclaré Clear dans le podcast Beyond the Grid de la F1. "J’ai été l’ingénieur de Nico en 2010, en face de Michael. Puis je suis passé de l’autre côté. Nico et moi ne nous entendions pas particulièrement bien, juste la relation ingénieur de course / pilote."
"En fait, nous nous entendons très bien maintenant et nous restons en contact. Il a été très utile pour moi au cours des années, en parlant de certaines choses de la psychologie du pilote. Donc en fait, cette relation s’est améliorée."
Clear révèle que Schumacher n’avait pas une relation idéale avec Andrew Shovlin : "Mais il venait de chez Williams où il avait une très bonne relation avec Tony Ross. Et donc Nico et moi ne nous entendions pas très bien. De même, l’ingénieur de Michael à l’époque et lui ne s’entendaient pas très bien."
"Alors Ross [Brawn] a un peu réfléchi et m’a demandé si ça me dérangerait de ne plus travailler avec Nico. Parce que Nico ne m’aimait pas, et que je pouvais aller travailler avec Michael. Alors j’ai accepté. J’ai dit ’on va essayer d’oublier 1997, on va essayer de ne pas en parler trop souvent !’"
En effet, Clear était l’ingénieur de Jacques Villeneuve en 1997, lorsque Schumacher avait tenté de le sortir de la piste à Jerez, ce qui n’avait finalement pas empêché le Canadien de remporter le titre pilotes. Et sa relation avec Schumacher s’est avérée très positive.
"J’ai été très agréablement surpris de constater à quel point il était plaisant de travailler avec Michael, et ces deux années ont été en fait un plaisir. Il n’était pas du tout frustré. Et nous avons tous apprécié."
"Je pense que les gens pouvaient déjà voir que l’équipe progressait avec lui. Michael ne réussissait peut-être pas ce qu’il faisait en 2004 ou 2005, mais l’équipe grandissait avec lui. C’est ce que les gens pouvaient voir, et il appréciait avoir un impact."