Une Formule 1 contemporaine a de nouveau roulé à Magny-Cours, qui a accueilli le Grand Prix de France de 1991 à 2008.
La piste française accueillait un test de développement des pneus pluie de Pirelli, le dernier de la saison, en collaboration avec Mercedes F1.
C’est le pilote de réserve Mick Schumacher qui était mobilisé au volant de la W14 de cette année.
Pour le 1er jour, mardi, les conditions ont aidé Pirelli puisqu’il a beaucoup plu mais la piste offrait une faible adhérence à cause de températures très fraiches. Schumacher a bouclé 90 tours en testant plusieurs prototypes différents de pneus intermédiaires et pluie. Le tour le plus rapide de Schumacher avec les pneus intermédiaires était de 1’35.542, et son meilleur tour avec les pneus pluie était de 1’41.962 sur le mouillé.
Pour le 2e jour hier, alors que le temps s’annonce sec mais nuageux pour la deuxième journée, la pluie était finalement de nouveau au rendez-vous mais moins que la veille.
Schumacher a égalé son total de 90 tours de mardi, et son meilleur tour en pneus pluie était de 1’37.893, soit quatre secondes plus rapide que la veille.
"Le test s’est déroulé dans des conditions météorologiques difficiles, avec des températures basses qui ont un peu compliqué le programme prévu," note Mario Isola, responsable de Pirelli F1.
"Nous avons néanmoins collecté des données que nous allons maintenant analyser minutieusement pour voir comment développer ce type de pneumatique. Je tiens à remercier Mercedes pour toute sa collaboration tout au long de ces tests, comme cela a également été le cas à d’autres occasions au cours de l’année."