Ca y est ! A en croire Toto Wolff, le directeur de Mercedes F1, les champions du monde ne vont plus introduire que de petites évolutions sur leur F1 2021 pour le reste de la saison, celles qui sont déjà dans les tuyaux.
L’Autrichien affirme à Monaco que son équipe technique travaille désormais "à fond" sur la F1 de 2022. Réalité ou coup de bluff alors que Red Bull cherche à battre la W12 en piste un peu plus souvent pour avoir une vraie chance de titre ? L’avenir le dira.
"Nous n’avons pas encore abandonné la W12 et nous essayons de regarder partout où nous pouvons l’améliorer. Mais c’est davantage maintenant une compréhension de toutes ses réactions et des pneus. Cela va se limiter à cela. Parce que nous sommes maintenant à fond sur notre F1 de 2022," explique Wolff.
"Bien entendu, vous verrez de petites évolutions sur notre W12, à venir pour se préparer aux différents types de circuits. Mais la progression en performance se situera bien plus dans la maitrise du nouveau concept aéro de cette voiture, avec les fonds plats rabotés. C’est là que nous trouverons des dixièmes, du côté de l’exploitation en piste."
Est-ce que cela sera suffisant pour repousser Red Bull sur les courses à venir ? L’équipe autrichienne est la spécialiste des progrès en fin de saison et avec une opportunité de titre plus présente que jamais, elle pourrait mettre l’accent sur sa RB16B plus que Mercedes ne le fera sur sa W12.
"Nous sommes convaincus que nous pouvons nous battre," répond-il. "Ce championnat va durer très longtemps, et nous pensons qu’il reste du temps au tour à extraire de notre voiture, dans notre moteur et dans la compréhension des réglages plutôt que d’ajouter un dixième ou deux en appuis."
"Les règles de l’année prochaine seront là pendant de nombreuses années et si vous commencez avec un désavantage, cela va évidemment vous faire mal non seulement l’année prochaine mais lors des années qui suivent aussi."
Il n’en reste pas moins que Mercedes F1 reste l’équipe à battre, avec trois victoires lors des 4 premières courses. Un début de saison finalement moins compliqué que prévu après les essais de Bahreïn.
"Et si on me l’avait dit, je ne l’aurais probablement pas cru. Nous manquions de rythme à Bahreïn et puis, d’une manière ou d’une autre, nous avons eu les bonnes stratégies pour répliquer à Red Bull. Mais à Bahreïn, cela aurait pu être sa course, comme à Barcelone. Donc cela reste encore très indécis."