Lewis Hamilton a fait peur à son équipe après un malaise à la suite du podium du Grand Prix de Hongrie. L’équipe assure désormais que le pilote va mieux, et impute son malaise à la forte chaleur et à l’humidité de Mogyorod en ce dimanche après-midi.
"Je l’ai vu environ une heure après, il allait nettement mieux et je sais qu’il a récupéré depuis" a assuré Mike Elliott, le directeur technique de Mercedes F1. "Je pense que si vous n’avez jamais été près de ces voitures, il est vraiment difficile de comprendre l’environnement dans lequel les pilotes se trouvent."
Elliott explique pourquoi la température du cockpit est très chaude : "L’air qui passe à côté de la voiture est en fait plus proche de la température du sol que de celle de l’air, parce que la voiture est très basse."
"Donc, pendant la course, je suppose que l’air était à 40 ou 50 degrés. Il était humide, et les pilotes sont également assis dans un environnement où il y a des boîtes électriques, des systèmes hydrauliques avec la direction assistée, donc c’est un environnement chaud et une course difficile."
Elliott juge que la circonstance aggravante dans la fatigue du septuple champion du monde a été la course d’attaque qu’il a livrée du premier au dernier tour : "Lewis a énormément attaqué sur cette stratégie à deux arrêts, certains des dépassements qu’il a effectués étaient absolument brillants."
"Cela demande beaucoup d’énergie dans cet environnement très chaud. Une personne moyenne comme vous et moi ne survivrions pas cinq minutes là-dedans, sans parler d’une course entière."
"Il n’est donc pas surprenant que Lewis ait été fatigué à la fin de la course, mais comme il l’a dit aux médias, je pense qu’il se demande aussi si ce n’est pas un Covid long. J’espère donc qu’il se remettra bien. Il va maintenant faire une pause et je suis sûr qu’il reviendra très fort pour la seconde moitié de la saison."