Toto Wolff n’était pas mécontent des progrès de Mercedes F1 dans la compréhension de sa W13 ce week-end, en dépit d’un marsouinage toujours très présent, et de performances encore loin des références de Ferrari et Red Bull.
Le directeur de l’équipe octuple championne du monde pense qu’il ne faudrait pas grand chose pour comprendre davantage, mais veut continuer à regrouper des informations comme cela a été fait à Bakou ce week-end, ce qui s’est avéré très utile.
"J’imagine que si nous avions un jour ou deux d’essais, nous ferions de grands progrès" a déclaré Wolff. "Mais c’est comme ça, et c’est la même contrainte pour tout le monde. Nous devons simplement aborder les week-ends de course de manière plus expérimentale, comme nous l’avons fait à Bakou."
"Pour l’instant, nous ne sommes pas à la recherche d’une victoire en course, car nous sommes loin derrière les meilleures équipes. Nous avons juste besoin d’étudier les séances, peut-être pas dans le but d’optimiser ladite séance, mais dans le but de comprendre. C’est ce que nous faisons et c’est ce que nous allons faire à Montréal."
Montréal sera un bon test pour les progrès de l’équipe
Les évolutions de Barcelone avaient amené de gros progrès, mais Mercedes F1 doit maintenant capitaliser dessus : "Nous avons fait un très bon pas en avant à Barcelone. Pour un circuit avec une surface lisse, avec moins de bosses, nous sommes bien."
"Je pense que nous avons une bonne voiture et que nous sommes capables de débloquer la performance en course, mais en qualifications, nous en manquons un peu. Mais c’est facile à expliquer parce que cela fait maintenant deux mois que nous essayons de résoudre le problème du marsouinage et que nous ne sommes pas capables d’ajouter de la performance."
"Pour nous, nous comprenons. Nous comprenons ce qui se passe, nous comprenons aussi ce que nous devons faire. Cela signifie d’une certaine manière que Montréal sera une très bonne course pour nous la semaine prochaine car il y a des bosses, il y a des vibreurs, et après Montréal, je m’attends à avoir une meilleure vision."
Avoir une meilleure compréhension du problème permettrait à Mercedes d’apporter une solution durable : "Je pense que nous savons quelle est la cause profonde de notre manque de performance, mais nous n’avons pas encore la réponse à la question de savoir quelle sera la meilleure solution. Et c’est ce que nous expérimentons pour le moment."
"Je pense toujours qu’il y a une solution à court terme qui nous rend beaucoup plus compétitifs, mais elle n’explique peut-être pas tout, et j’aimerais mettre la voiture dans la bonne position pour la seconde moitié de l’année et aussi pour l’année prochaine. Donc l’apprentissage est plus clé que l’optimisation à court terme pour un week-end."