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Mercedes F1 décrit ’les plus grands défis’ du GP de Las Vegas

Un week-end chargé et un long voyage vers Abu Dhabi

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La course de Las Vegas constituera un défi particulier pour les pilotes et les équipes, puisque le personnel se rendant sur le circuit ne pourra pas y aller en voiture. Tout le monde devra y aller à pied, puisque la circulation sera ouverte et que le circuit se trouve au milieu de la ville, comme l’explique Ron Meadows, directeur sportif de Mercedes F1.

"La course de Las Vegas était considérée comme une course ’à pied’" a déclaré Meadows. "Souvent, vous arrivez en voiture avec des transferts, vous vous garez dans le paddock et vous vous rendez ensuite dans votre garage. Pour cette course, il faut marcher depuis l’hôtel, ce qui prend généralement 25 à 30 minutes."

"En ce qui concerne la logistique, le plus grand défi pour toutes les équipes de F1 est de se préparer pour la nuit de samedi à dimanche et de se rendre à Abu Dhabi, ce qui représente l’un des vols les plus longs de l’année. Je ne pense pas que Vegas soit un plus grand défi pour l’équipe de course."

"Je pense que ce sera un grand défi pour notre département marketing, parce qu’il y a beaucoup de choses qui se passent. En ce qui concerne les lumières vives et la ville qui fonctionne 24h/24, nous y sommes habitués avec Monaco et beaucoup d’autres courses qui sont très fréquentées et très populaires."

"Le plus grand programme" marketing de l’équipe

Un département marketing qui s’est préparé comme pour aucun autre événement, comme l’explique Victoria Johnson, directrice des opérations marketing de l’équipe : "La course de Las Vegas est très importante pour toutes les personnes impliquées en Formule 1. C’est une opération de grande envergure pour l’équipe marketing."

"C’est le plus grand programme que nous ayons jamais organisé et un défi logistique parce qu’il se déroule sur le Strip de Las Vegas. Nous avons 3500 invités à divertir tout au long du week-end, avec une équipe de production et de livraison de 200 personnes."

"En termes de planification, il faut environ un an pour planifier et organiser des course comme celles de Miami et de Las Vegas. Les courses de Las Vegas et de Miami nous ont offert de nouvelles opportunités de marketing et de nouveaux publics à atteindre. L’équipe a investi énormément dans ces deux courses.

"Nous avons maintenant beaucoup de fournisseurs basés aux États-Unis qui sont dignes de confiance et qui ont prouvé qu’ils avaient des normes de livraison élevées. Nous les utiliserons à Las Vegas."

"Nous avons également créé une plate-forme américaine afin de pouvoir conserver tout notre matériel aux États-Unis, ce qui nous permet de réduire le fret et de réaliser des économies d’échelle. La course de Las Vegas suscite un grand intérêt de la part des médias et des fans. Pour les nouvelles courses américaines, nous avons décidé de créer un concept de club."

"Il s’agit d’une zone d’accueil séparée du paddock de Formule 1, ce qui permet à Mercedes F1 de la contrôler, de l’aménager et de la gérer entièrement en tant qu’entité distincte. Le concept de club n’a rien à voir avec la marque de l’équipe ou la Formule 1 en tant que marque."

L’asphalte : l’autre "élément clé" du week-end ?

Riccardo Musconi, responsable des performances en piste chez Mercedes, explique qu’il sera très difficile de faire fonctionner les pneus Pirelli avec les températures fraîches, et des problèmes d’usure des pneus toujours présents.

"Vegas sera un circuit à grande vitesse, donc le niveau des ailerons sera similaire à celui de Spa ou de Monza" a commencé Musconi. "Le premier facteur clé à Vegas sera le froid et l’efficacité des pneus. Ce problème est double. Nous nous attendons à ce que les températures soient inférieures à 10°C à cette époque de l’année, car les courses se dérouleront de nuit."

"La deuxième chose, c’est que la surface sera toute neuve, et nous ne savons pas exactement à ce stade quel sera le type d’agrégat. Personne ne le saura avant d’arriver à Vegas et de commencer à rouler. Je pense que ce sera l’élément clé du week-end."

"Chaque fois que nous nous rendons sur un nouveau site, nous en tirons des enseignements. D’habitude, tout dépend de la surface, du type de tarmac, et du niveau d’adhérence. Nous essayons, dans la mesure du possible, de planifier à l’avance et de ne pas créer de fausses attentes en roulant sur la piste à un moment différent de celui de nos concurrents."

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