Le problème de refroidissement du moteur qui, selon Lewis Hamilton, l’a mis dans une "position difficile" lors du Grand Prix d’Australie a été causé par une légère augmentation des températures ambiantes.
Lors du Grand Prix d’Australie, Hamilton a été entendu dire à son équipe qu’ils l’avaient mis dans une position difficile. Il est apparu plus tard qu’il faisait référence à la hausse des températures dans sa voiture, car on lui avait dit de modifier sa conduite pour augmenter le refroidissement.
L’ingénieur de course de Hamilton, Pete Bonnington, a d’abord dit à son pilote qu’il devait faire plus de roue libre pour faire baisser sa température moteur avec environ 10 tours de course restants.
Le stratège en chef de Mercedes, James Vowles, est revenu aujourd’hui sur ce message et ce qu’il s’est passé alors que certains se demandent si Mercedes n’est pas allé trop loin aves ses pontons ultra-minces...
"Il s’agissait de refroidir le moteur et le maintenir plus frais pour la fin de la course. Nous poussons tout à la limite, comme vous pouvez l’imaginer, et l’une d’entre elles est le refroidissement du moteur, et vous le faites en fermant la carrosserie ou en changeant la conception des persiennes à l’arrière de la voiture."
L’équipe doit décider de ses ouvertures pour le refroidissement bien avant la course, les laissant à la merci de prévisions météorologiques trop floues.
"Cette décision est prise le samedi mais évidemment nous courons le dimanche, 24 heures plus tard, et dans cette circonstance particulière, la température ambiante était d’un, peut-être deux degrés plus chaude que ce à quoi nous nous attendions et en conséquence nous-mêmes - et pas seulement nous d’ailleurs - nous étions à la limite de ce que le moteur et l’unité de puissance peuvent supporter en termes de besoins de refroidissement."
"Pendant la course, lorsque vous suivez une voiture de près, il faut sortir de l’air sale de la voiture devant soi. Lewis s’est ainsi assuré qu’il avait de l’air frais et propre à travers les radiateurs pour faire baisser les températures, mais cela rend la course incroyablement difficile et c’est pourquoi le message a dû être passé."