Lewis Hamilton promettait hier quelques actions ce week-end face à la FIA et ça n’a pas trainé puisque la première enquête de l’année est pour lui, à moins d’une heure du début des essais libres 1.
Mercedes F1 n’a pas informé - volontairement - la FIA que Lewis Hamilton se conformait aux réglementations strictes en matière de bijoux avant le Grand Prix de Bahreïn.
L’instance dirigeante de la F1 a réprimé les pilotes portant des bijoux et des sous-vêtements incorrects la saison dernière, ce qui a suscité la colère des pilotes. Puis la FIA a demandé aux équipes de faire les déclarations avant le début des essais libres, en cas d’exemption notable (médicale).
Dans le cas du Britannique, c’est toujours son piercing au nez qui pose "souci" à la FIA. Le septuple champion du monde ne l’a pas fait retirer pendant l’hiver (cela nécessitait de la chirurgie selon lui).
"L’équipe de Formule 1 Mercedes-AMG PETRONAS n’a pas confirmé que son pilote Lewis Hamilton, dans la feuille d’auto-vérification soumise, qu’il se conforme à l’obligation de ne pas porter de bijoux, qu’il s’agisse de piercings ou de chaînes de cou en métal ou de montres (Ann L Ch III 5)."
Voici donc le premier bras de fer entre Hamilton et la FIA avant même les premiers tours de roue en Grands Prix de 2023 !
Mise à jour à 12h12 : Les commissaires sportifs semblent s’éloigner de la posture du président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, avec une décision qui devrait valoir dorénavant pour toutes les courses.
Ainsi ils annoncent qu’il n’y aura pas d’action contre Lewis Hamilton : "Nous avons décidé de ne prendre aucune autre mesure car il y a des inquiétudes concernant la défiguration s’il y a de fréquentes tentatives de retrait de ce bijou."
Une affaire vite classée et probablement pour toute la saison.