Lewis Hamilton s’est arrêté en fin de course en Hongrie pour chausser des pneus tendres et a pu signer le meilleur tour en course. Mais son dernier arrêt n’était pas prévu chez Mercedes, et a d’abord été discuté bien plus tôt avec l’idée de le faire pour reprendre des gommes dures, comme l’explique James Allison, directeur technique de Mercedes.
"C’est quelque chose qui a évolué" avoue Allison. "A un moment, nous pensions avoir un arrêt gratuit confortable avec Lewis et nous pouvions saisir cela comme opportunité de le mettre en pneus frais sans qu’il ne soit menacé, avec 10 ou 11 tours à faire, voire un peu avant."
Ce second arrêt était fait pour faciliter la vie du Britannique en fin de course : "Cela signifiait que si une voiture de sécurité sortait, nous serions équipés des pneus qui redémarreraient facilement sur la piste. C’était une bonne manière de protéger Lewis de tout problème qui peut ruiner la course du leader."
"Une fois que nous avons commencé à en discuter et à soumettre l’idée à Lewis, puis qu’un tour ou deux se sont écoulés, il restait un nombre de tours assez faible pour pouvoir mettre les gommes tendres au lieu des dures. Et à ce moment-là, tout le monde a pensé au meilleur tour, plutôt qu’à se protéger en cas de safety car."
"Et finalement, on s’est retrouvés en lice pour le meilleur tour. Nous en avions parlé avant la course mais nous nous sommes trouvés totalement tournés vers cet état d’esprit, mais peut-être pas d’une manière dont nous l’aurions apprécié."